Avec le vote par l’Assemblée nationale en mai dernier, pour la suppression des ZFE, le piège s’est refermé sur cette loi mal écrite, fondée sur des a priori, sans étude d’impact social. Une loi votée à l’époque par les seuls élus macronistes, et portée par la droite, notamment au Sénat.
Depuis cinq ans, cette loi a conduit de nombreuses collectivités locales à déployer d’énormes moyens pour tenter de mettre en œuvre un système compliqué et peu lisible pour l’habitant, gérer de nombreuses dérogations, et tenter de compenser ses impacts sociaux.
Devant l’injustice de cette loi, Michèle Picard avait interpellé deux ministres pour en demander le retrait et la réécriture, afin de sortir de l’opposition entre environnement et égalité sociale, en rappelant que la meilleure réponse à la qualité de l’air urbain réside dans le développement massif des transports publics.