Si nous arrivons à combattre plus facilement son cousin nocturne, que nous connaissons tous très bien, ce n’est pas le cas pour ce nouveau fléau.
Arrivé en France début des années 2000, c’est entre 75 et 80% du territoire national qui est colonisé à ce jour. Et d’ici 2030, c’est l’ensemble des départements français qui subiront les assauts de cette insecte selon les spécialistes.
Si des mesures de base peuvent être prises par toutes et tous et très rapidement, tel que surveiller les coupelles des plantes, le regard des eaux pluviales, ne pas détruire les toiles d’araignée ETC.., une réflexion sur notre mode de construction ou de rénovation des bâtiments ou des maisons pourrait être menée, car le moustique tigre peut être amené à nicher dans ces nouveaux bâtis du fait de leur conception.
Pour la rénovation de l’ancien, prévoir, par exemple, en cas d’isolation par un revêtement extérieur, des aspérités afin de permettre l’accès aux combes aux chauves-souris et la nidification des oiseaux.
Les principaux prédateurs, dont plusieurs espèces d’oiseaux, ont été mis à mal par la pollution de notre environnement, voir une disparition complète pour certains. Le fait de construire avec très peu, voire pas du tout, d’avancées de toit, a participé à cette disparition. Exit l’Hirondelle ou le Martinet.
En effet, ceux-ci ne peuvent pas décoller du sol comme tous les autres. Il faut qu’ils plongent d’une certaine hauteur pour prendre de l’élan en piqué.
Il y a certaines villes qui ont fait le choix de créer des nichoirs artificiels positionnés en bordure de façade d’immeuble. Cela devrait permettre leur nidification. Cela pourrait être aussi une autre solution.
Mettre fin à l’utilisation de produits phytosanitaires dans nos espaces verts, comme nous le faisons depuis des décennies, tout faire pour limiter le réchauffement climatique, facteur de prolifération de l’insecte, font aussi parti des atouts à notre disposition.
Si le combat va être long, il n’est pas impossible de le gagner.
Je vous remercie