Vénissieux est soucieuse de l’accompagnement des élèves de son territoire : elle est la seule ville du département avec Lyon et Villeurbanne à avoir instaurer la présence d’infirmières scolaires dans toutes les écoles.
Même si garantir le parcours santé est la volonté de Vénissieux, on ne peut que déplorer qu’au niveau national le nombre de médecins scolaires est bien en deçà des attendus : 1 pour 13000 élèves ! Cette situation ne tend pas à l’amélioration les recrutements sont difficiles. Les effectifs ont baissé de 20% en dix ans, pour tomber à 900 postes nationalement. Ceci est dû au manque d’attractivité de la fonction avec des salaires trop bas, la surcharge de travail…
Des assises de la santé scolaire se sont tenues en 2025. Mais le syndicat CGT de l’éducation en tirait une terrible conclusion « Ces Assises auraient dû être un moment pour se saisir de ces problématiques afin de mettre en perspective une politique publique de l’Éducation nationale et de la protection de l’enfance. Elles ne laissent place à aucune réelle concertation ni à une prise en compte des besoins du terrain. Elles s’orientent tout simplement vers des fonctionnements « low cost » des services médicaux et sociaux. »
C’est d’ailleurs un député renaissance qui présente le dernier rapport sur la médecine scolaire avec ce constat terrible : 8 enfants sur 10 n’ont jamais vu de médecin scolaire, 20% seulement ont bénéficié de la visite obligatoire des 6 ans…
Et bien pas à Vénissieux, grâce au soutien de la ville à la médecine scolaire.
Ce constat de la détérioration de la santé publique au plan national commence dès l’enfance et la débandade du gouvernement n’est pas fait pour nous rassurer.
Je vous remercie