Le choc énergétique est là. Il est là pour tous nos concitoyens, pour les Vénissians mais les crises, on le sait, sont toujours plus profondes, plus durables et plus dévastatrices dans les villes populaires.
Les prix des denrées alimentaires de première nécessité flambent, le taux d’inflation sur un an était de 6,2% fin octobre, un niveau jamais atteint depuis 1985 en France !
Les collectivités locales sont, elles aussi, touchées de plein fouet. Mais ce qu’il ne faut jamais oublier en la matière, c’est que pénaliser les communes, c’est pénaliser une deuxième fois les habitants.
Pour la Ville de Vénissieux, les charges d‘énergies et fluides (eau, gaz, électricité, carburants, chauffage urbain), ont augmenté de 30%, soit 1,7 million d’euros.
L’exercice 2022 a déjà été fortement impacté. Pour autant, nous n’avons pas cédé comme d’autres collectivités à la fermeture de piscines ou autres services.
C’est la raison pour laquelle, avec notre pétition pour le droit à l’énergie, les maires et élus locaux ont interpellé le gouvernement et Emmanuel Macron.
Nous demandons pour les habitants comme pour les collectivités à sortir le gaz et l’électricité du marché européen, à rétablir leur tarif réglementé et blocage des tarifs, à les reconnaître comme des biens de première nécessité, à les sortir des effets de la spéculation.
C’est dans un contexte économique inflationniste que nous préparons notre budget 2023. L’urgence est de protéger les Vénissians. Nous avons donc fait le choix d’absorber au maximum ce choc inflationniste. C’est le choix que nos enfants bénéficient toujours d’un repas équilibré, que les Vénissians aient accès dans de bonnes conditions à tous leurs équipements… C’est le choix de la solidarité pour tous nos habitants.