
par Pierre-Alain Millet
Le capitalisme n’est plus capable d’assurer un niveau de vie décent à une large part de la population.
Voilà pourquoi il promet avec Trump la guerre et la violence, tout en assurant qu’il va protéger les couches moyennes. Et comme les élites françaises ont abandonné toute souveraineté nationale en espérant assurer leurs dividendes dans la soumission à la domination allemande et US, la France défait progressivement tout ce qui protégeait, tout ce qui donnait des droits, tout ce qui compensait la brutalité et les inégalités de la mondialisation.
Il est donc clair qu’il n’y aura pas de changement politique en France sans rupture radicale avec les politiques de baisse du coût du travail et des dépenses publiques, et dans le même temps, sans une nouvelle République qui bouscule les institutions inefficaces de la 5eme République.
Nous avons conscience que notre budget municipal ne peut que résister à cette situation de crise politique mais il illustre notre capacité à gérer en faveur de l’intérêt général, de l’intérêt de tous les Vénissians. Nous faisons la démonstration que nous tenons ce programme d’économie, et que nous maintenons nos priorités de service public.
Ce budget illustre qu’il est possible, même à notre échelle, de « tenir le cap à gauche », et que si c’est possible à notre échelle, alors ce doit être possible au plus haut niveau ! Mais il montre aussi la nécessité toujours plus forte de remettre en cause la baisse des dotations de l’État aux collectivités, baisse que dénoncent tous les maires, de gauche et de droite, mais que, une fois à l’Assemblée ou au gouvernement, ils aggravent.
Oui, les Vénissians ont tout intérêt à s’intéresser à cet enjeu du budget municipal, à prendre conscience de l’impact de cette politique de la dette sur les services qui leur sont utiles. Pour la culture, pour le sport, pour la solidarité, pour la démocratie, et pour que les Vénissians soient respectés dans leurs droits, il faut obtenir des moyens pour les communes !