La politique de la ville vise à réduire les inégalités entre les territoires en mobilisant des crédits spécifiques pour soutenir les habitants des quartiers les plus fragiles du fait de difficultés sociales, économiques et urbaines persistantes. À Vénissieux, cette politique concerne près de 43 % de notre population.
Le gouvernement vient de fragiliser ces efforts avec l’annulation de 3,1 milliards d’euros de crédits, dont près de 15 millions d’euros pour la politique de la ville, soit une baisse de 30 % par rapport à 2023.
Quand le président Macron réduit l’aide de l’État à la culture dans les quartiers prioritaires, c’est une attaque de plus contre les classes populaires. Cette politique d’austérité culturelle s’inscrit dans la logique du capitalisme qui privilégie toujours les profits privés.
Dans les QPV, la culture est déjà un bien rare avec seulement 2,5 % des équipements culturels situés dans ces quartiers. La réduction des financements publics aggrave cette situation en limitant l’accès des jeunes et des familles à la création et à l’éducation artistique, et menace la survie des associations locales, actrices du lien social, qui voient leurs projets fragilisés, alors qu’elles portent au quotidien l’espoir d’une société plus inclusive et plus solidaire.