À Vénissieux, voilà plusieurs années que nous travaillons sur nos dépenses d’énergie. Il n’a pas fallu attendre la guerre en Ukraine, les spéculateurs capitalistes et le démantèlement des services publics de l’énergie pour nous y mettre et agir.
Depuis 2010, la Ville avait réussi à maîtriser son budget, notamment grâce au contrat à prix fixe avec le SIGERLy. Mais aussi à travers différentes actions :
- En réalisant des travaux sur son patrimoine.
- En télégérant les différents sites par des programmations ou par des actions de mesure avec des sondes de température permettant de mieux connaître les bâtiments les plus énergivores et donc de pouvoir y agir.
- En renforçant la sensibilisation aux éco-gestes en direction des agents et des usagers.
- En reliant les bâtiments municipaux que l’on peut, au chauffage urbain.
- Ou comme le propose le dossier en investissant dans le passage en LED, mais aussi avec la rénovation et les travaux des groupes scolaires Anatole France et Parilly.
- Le rapport numéro 8 sur le Développement Humain Durable et le rapport 18 sur la rénovation du groupe scolaire Léo Lagrange confirment encore les efforts de la Ville dans cette direction
Et bien d’autres actions…
Malgré tous nos efforts d’économie, nous ne pouvons compenser ces hausses de prix, de plus de 80 % sur le gaz, et du doublement du prix de l’électricité.
Augmentation que nous subissons tous sur nos factures. Malheureusement, trop peu d’usagers ont signé notre pétition.
Malgré tout, nous réaffirmons, comme dans la pétition, que ce soit pour les collectivités, les entreprises ou les usagers, que tout cela a assez duré.
Nous réclamons le retour du tarif réglementé, nous réclamons le blocage des prix de l’électricité en fonction du seul coût de production, nous réclamons la création d’un grand service public de l’énergie, accessible à tous, comme le voulait le programme du conseil national de la résistance.
Je vous remercie.