Alors certains diront que tout va bien et que les réformes successives des gouvernements n’étaient pas un problème pour les communes.
Ce serait un comble ! Nous sommes responsables et nous gérons avec rigueur l’argent public en maintenant le service public et en multipliant les efforts pour répondre aux besoins des Vénissians. Résultat surprenant, nous ne sommes pas éligibles au « filet de sécurité » proposé par l’État aux communes car nous avons maintenu notre autofinancement.
Bref, nous compensons les contraintes imposées par les politiques gouvernementales mais cela ne les justifie en rien ! la vérité est que face à la crise économique et sociale, face aux incivilités et aux trafics, face au bouleversement climatique et à la crise énergétique, il faudrait faire encore beaucoup plus. Ce sont les communes qui sont au premier rang pour agir et qui ont besoin de plus de moyens. Et c’est justement parce que nous sommes de bons gestionnaires et que nos politiques publiques sont efficaces que l’État devrait nous aider au lieu de nous limiter.