Arrêtons l’hypocrisie et ne nous racontons pas d’histoires, nous sommes les témoins vivants du génocide et de l’épuration ethnique de l’armée Israélienne sur le peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie. L’attaque éclair lancée par le Hamas le 7 octobre a provoqué une onde de choc dans le monde entier. Rappelons que Netanyahu déclarait lui-même, « Quiconque s’oppose à la création d’un État palestinien devrait soutenir le transfert de fonds du Qatar vers le Hamas, de cette façon nous contrecarrerons la création d’un État palestinien. »

Le 7 octobre a fait immédiatement l’objet d’une condamnation des gouvernements occidentaux. Les médias appelant l’opinion publique à soutenir les Forces du Bien contre les Forces du Mal… Comme si le 7 octobre était le début de cette tragédie qui se joue à tanks et artilleries lourdes contre jets de pierre et bombes artisanales depuis plus de 75 ans…

Dans toute lutte, nous nous rangerons toujours du côté du peuple opprimé, jamais du côté des oppresseurs. Et dans le cas présent, posons la question : qui sont les oppresseurs et qui sont les opprimés ? Ce ne sont pas les Palestiniens qui occupent les terres ne leur appartenant pas et qui les conservent par la force. Ce ne sont pas les Palestiniens qui expulsent les habitants de terres qu’ils occupaient depuis plusieurs générations et des siècles… Ce ne sont pas les Palestiniens qui privent les citoyens israéliens de leurs droits démocratiques les plus élémentaires, les soumettent à des blocus brutaux et les réduisent à l’état de parias sur leurs propres terres. Ce ne sont pas les Palestiniens non plus qui emprisonnent des enfants dès l’âge de 12 ans, qui plus est souvent sur décision militaire sans procès. Les crimes se poursuivent jour après jour et les Palestiniens sont réduits à une situation qui ne peut que pousser ce peuple à se révolter.

L’urgence pour sortir des haines et des vengeances, l’urgence pour la paix, c’est d’arrêter la guerre, d’arrêter la colonisation, de reconnaître les droits des palestiniens, d’en finir donc avec le projet colonial du Grand Israel et d’ouvrir enfin des négociations de paix et de justice.

Ce samedi 16 décembre, la soirée solidarité initiée par Jenine Vénissieux et le collectif 69 a rassemblé plus de 500 personnes à la salle Joliot Curie. Ce fut un moment riche en émotion, au cours duquel nous avons pu avoir le témoignage poignant de Nadjat et Amjad depuis le camps de Jenine. Ils nous ont confié être très touchés par la mobilisation des vénissians car ils vivent un enfer chaque jour et se sentent totalement isolés et abandonnés par les pays occidentaux.

A Vénissieux, nous les soutiendrons jusqu’à ce que la paix soit ordonnée et l’état palestinien officiellement reconnu !

Les vénissians ont prouvé depuis plusieurs générations que leur ville, était, est et continuera d’être une ville de résistance qui a soutenu et continuera de soutenir de toutes ses forces les opprimés ici et dans le monde entier.

VIVE LA PALESTINE !