Esplanade Frida Kahlo Enregistrer au format PDF

La lettre des élus communistes et apparentés de Vénissieux N° 73 - juillet 2023
Mercredi 12 juillet 2023 — Dernier ajout jeudi 12 octobre 2023

Dans les manuels scolaires, comme dans l’espace public, il y a un réel déficit de la présence des femmes, comme si le récit national et la géographie des lieux appartenaient majoritairement aux hommes. C’est cette relégation à l’arrière-plan que notre Ville veut combler.

Femmes politiques, résistantes, scientifiques ou artistes, toutes celles qui ont œuvré pour le bien collectif, pour l’égalité des droits, la démocratie, la liberté et les valeurs progressistes, méritent au même titre que les hommes d’occuper nos espaces, rues, équipements, de les habiter, de les personnaliser. Flora Tristan, Simone Veil, Anne Sylvestre, Lucie Aubrac, Lise London, pour ne citer que les dernières en date, appartiennent désormais à la mémoire collective vénissiane.

L’esplanade avenue Jean Cagne va désormais porter le nom de Frida Kahlo. L’artiste mérite que l’on dépasse l’image commerciale qui lui a été associée pour explorer en profondeur son œuvre. Dans ses autoportraits, la force de son regard frappe les esprits : elle cache une blessure et la surmonte. Victime d’une poliomyélite puis d’un accident d’autobus, ses nombreuses blessures sont irréversibles : Frida Kahlo ne pourra pas avoir d’enfants. Elle fait de cette cicatrice le moteur de son expression artistique : la représentation du corps féminin dans son impossibilité à l’enfantement, le corps comme un empêchement.

Engagée au Parti Communiste Mexicain, Frida Kahlo défie l’ordre patriarcal en affichant son indépendance et sa bisexualité. Elle œuvre pour l’émancipation des femmes dans la société mexicaine, refuse les parcours tout tracés sous l’œil inquisiteur des hommes, se démarque pour aspirer à une vraie liberté, détachée des normes et codes collectifs.

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