Le conseil municipal du 7 octobre 2024 nous a démontré que le Rassemblement National est actif, intervenant sur tous les sujets pour distiller ses idées nauséabondes et, plus grave, en entraînant avec lui les groupes d’oppositions de droite sur tous les points de convergence possible.
Par exemple sur l’enlèvement des dépôts sauvages, le RN détourne le débat sur la question sécuritaire, les effectifs de la Police Municipale et ses moyens de défense. Aucun groupe à droite ne posera le débat sur la responsabilité des contrevenants.
Sur le choix d’Annie Steiner (engagée en Algérie dans le Front de Libération Nationale) pour nommer l’équipement dans le quartier Pyramide, le débat s’est enflammé entre Damien Monchau (RN) la qualifiant de terroriste et Sophia Brikh (PCF) la qualifiant d’humaniste.
Et c’est monsieur Dallery qui est revenu sur une polémique lancée par le RN autour de la préemption d’un commerce du centre ville en répétant les propos de la députée du Rassemblement National de la 13e circonscription.
Quand les déclarations du RN sont reprises par les différentes oppositions de droite, nous voyons bien comment se fédère à Vénissieux ce large rassemblement des droites observé à l’échelle nationale.
Lyon Mag que nous refusons d’appeler un journal, se fait, bien entendu, écho de cette nouvelle polémique lancée par la député RN au parcours géographique varié, puisqu’elle a été candidate dans la 1re circonscription, puis dans la 7e, puis dans la 13e et qui s’intéresse aujourd’hui à Vénissieux.
Cette extrême-droite décomplexée est peut-être efficace dans le marketing pour faire croire qu’elle va défendre les petits revenus, mais ses députés ont voté contre toutes les mesures sociales sur les salaires et les retraites. L’extrême droite soutient le gouvernement Barnier, elle est toujours l’arme des capitalistes pour diviser ceux qui travaillent, les opposer selon leurs origines ou leurs croyances.
Dans la vie politique Vénissiane, chacun peut constater que l’anticommunisme forcené de monsieur Ben Moussa le conduit en pratique du côté de l’extrême-droite. En annonçant la mort des communistes de Vénissieux et en laissant croire qu’Idir Boumertit serait candidat contre Michèle Picard, tout le monde comprend que Ben Moussa veut affaiblir la gauche vénissiane rassemblée, poussant en avant l’extrême-droite à Vénissieux.