Égalité femmes-hommes 
Ces mots sont de l’avocate et militante féministe Gisèle Halimi, qui joua un rôle considérable pour la reconnaissance du viol comme un crime et pour que l’avortement soit un droit. Elle s’est engagée, durant la décolonisation, au côté de celles qui luttaient pour les droits de leurs peuples.
Il faut se rappeler que, quand les inégalités grandissent, les femmes sont les premières à en payer le prix. Elles gagnent, encore, 24 % de moins que les hommes. Aux inégalités salariales et à la précarité s’ajoute l’inégalité pour le partage des tâches, la représentation politique, la persistance du sexisme et du harcèlement sexuel au travail, ou encore la discrimination médiatique à l’égard du sport féminin. Nous déplorons aussi les violences, avec une femme tuée tous les 2,8 jours.
Quand 82 % des parents isolés sont des femmes, on mesure la chape de culpabilité et d’angoisse qui pèse sur celles qui assument seules le rôle parental. Le plan gouvernemental « pour restaurer l’autorité parentale » qui choisit la sanction, plutôt que le soutien et la prévention, est une double peine.
La Ville de Vénisieux poursuit ses efforts en direction des femmes les plus vulnérables même si nous ne pouvons pallier les reculs de l’État notamment concernant la justice, la police de proximité et la santé. La place des femmes salariées à la Ville de Vénissieux n’échappe pas aux représentations genrées des métiers, avec une surreprésentation féminine dans les filières administratives et sociales, et les hommes plus nombreux dans les filières techniques et de la sécurité.
Nous savons que cela se joue dès la petite enfance, d’où la nécessité d’actions à l’école pour lever les préjugés sur un supposé sexe des métiers.
Nous portons l’égalité femmes/hommes dans tous les aspects de la vie : travail, santé, loisirs, occupation de l’espace public, culture et sport. Nous appelons les femmes à se saisir de tous ces points d’appui pour faire progresser l’égalité et leurs droits.