Damien Monchau, du Rassemblement National, a été absent du conseil une bonne partie du mandat, plus habile pour les grands discours idéologiques nauséabonds d’extrême droite que pour l’exercice concret d’un élu de terrain.
L’ancien député Yves Blein a disparu des radars dès le lendemain de sa défaite. Sa liste « Nous Vénissieux » s’est fractionnée en quatre, préférant le « moi, je » et les polémiques stériles.
La liste « La République partout pour tous » s’est, elle aussi, divisée sur une guerre des chefs après le départ de Christophe Girard.
A un an des élections municipales, cet émiettement des égos devenait un problème, et il fallait tenter de rabibocher les querelles de droite. Une partie de ceux qui s’étaient divisés se regroupent pour tenter de faire croire à un projet pour Vénissieux, créant un nouveau groupe politique « Unis pour Vénissieux », un rassemblement des droites dont le seul point commun est de dénoncer la majorité, réutilisant tous les discours d’extrême-droite faisant croire que les fractures de notre société seraient un problème local.
Les Vénissians méritent une opposition politique qui joue son rôle, mais il faudrait pour cela un projet politique et non pas un assemblage hétéroclite d’ambitions personnelles !