Pour ce faire et permettre ainsi l’accès au plus grand nombre à l’éducation, à la culture, aux sports, aux loisirs et aux services de proximité, Vénissieux a mis en place la mission des politiques éducatives et solidaires (MPES) regroupant le projet éducatif de territoire, le programme de réussite éducative, la convention territoriale globale et la cité éducative.
C’est de cette dernière dont nous parlons aujourd’hui car l’éducation des enfants et des jeunes est l’affaire de toute une série d’acteurs : les parents et la famille, les activités culturelles et sportives, les accueils de loisirs, la santé et bien évidemment l’école. Ainsi pour permettre l’accompagnement éducatif des enfants et des jeunes, il faut créer entre tous une grande alliance pour collaborer et déployer ensemble des solutions adaptées.
La cité éducative permet de financer des projets s’adressant à l’ensemble des acteurs de l’éducation sur le climat scolaire, les valeurs de la République, la laïcité, l’égalité filles-garçons, le plurilinguisme, l’éducation artistique et culturelle, la promotion du développement durable, le handicap et l’inclusion, la parentalité et co éducation.
La Cité Éducative a permis par exemple de financer en 2024 des projets sur le décrochage scolaire et l’orientation professionnelle pour un montant de près de 90 000 €, plus de 30 000 € dans le cadre de l’Education Artistique et Culturelle et environ 40 000 € pour la santé psychique notamment dans le déploiement de la formation aux Premiers Secours en Santé Mentale et les conduites à risque, sans parler du financement de nombreux formations pluri-disciplinaires avec du personnel ville et Education Nationale sur le plurilinguisme ou l’accueil des enfants à comportement compliqué. Vénissieux n’oublie pas que l’Education Nationale, l’Etat et la Région pour la formation sont les premiers acteurs en matière d’éducation. Mais nous constatons tous le manque d’AESH dans les écoles, les enseignants sont peu voire pas remplacés tout ça par manque de moyens. Les suppressions de postes annoncées ne laissent pas envisager de meilleures conditions pour les années à venir.
Un des sujets discutés dans la cité éducative est l’accompagnement des jeunes en rupture scolaire, et notamment des suites des exclusions. C’est un enjeu crucial quand on pense aux violences urbaines de l‘été 2023, et aux pressions que subissent ces jeunes en rupture dans la violence de la rue, que les trafiquants tentent de recruter, on connait la place prise par le protoxyde d’azote. tout ce qui peut être fait pour accrocher un ado en rupture, lui permettre de se reconstruire avec des éducateurs, des travailleurs sociaux, des acteurs culturels ou sportifs est essentiel, et on ne peut que s’inquiéter de ce que pourrait décider un budget de rigueur pour les services publics.
Alors si Vénissieux a joué le rôle d’amortisseur social lors de la crise sanitaire, Vénissieux est déterminé à faire des jeunes vénissians d’aujourd’hui, des citoyens adultes les plus épanouis pour demain. N’oublions pas le nouveau CME qui a siégé pour la 1re fois les 22 novembre derniers. La promotion Albert Einstein aura 2 ans pour découvrir la citoyenneté et participer à la vie de la ville.
Souhaitons que comme l’a annoncé la sous-préfète que les financements annoncés soient bel et bien sécurisés jusqu’en 2027.