Annulation de l’élection municipale de Vénissieux

Les Vénissians ont fait un choix clair. Ils le feront respecter !

Jeudi 9 octobre 2014 — Dernier ajout jeudi 15 février 2024

La décision du tribunal d’annuler l’élection municipale de mars dernier a choqué de très nombreux Vénissians. Dans un climat délétère marquée par les irrégularités de plusieurs listes, ils avaient clairement mis en tête la liste de rassemblement conduite par Michèle Picard, une liste qui avait conduit une campagne républicaine, respectueuse des règles électorales, une liste à laquelle le tribunal n’a fait aucune remarque. Leur choix se retrouve pourtant nié par une décision juridique qui n’est fondée que sur l’irrégularité d’une liste extrémiste représentant 10% des voix.

La justice est aveugle dit-on. Mais les Vénissians la vivent comme une profonde injustice. Ceux qui ont triché, menti ou manipulé se voient offrir la possibilité de recommencer !

Et la vérité juridique est bien loin de la réalité politique. Car qui peut croire que les électeurs de Mr Benedetti ont été trompés ? Dès le premier tour, et encore plus entre les deux tours, toute la presse dénonçait cette liste "la France aux Français" qui collait des croix-gammée sur les noms de résistants dans la ville. Personne ne pouvait l’ignorer.

Pire, si le représentant local de Sarkozy dénonce cette liste extrémiste irrégulière, c’est pour réclamer que ses électeurs le soutienne ! Celui qui se présente coté cour comme un humaniste démocrate, travaille coté jardin pour représenter les voix qui ont soutenu les saluts nazis et la quenelle bulletin de vote.

Comme d’autres jeunes ou vieux loups de la droite, Mr Girard se croit capable de « faire tomber une ville communiste » ! Mais s’il n’a pas de mot assez durs contre le "collectivisme", ni d’envolée assez lyrique sur "l’humanisme", c’est pour cacher son silence sur les politiques brutales de ses amis Sarkozy et consors, sur l’impact des politiques d’austérité du gouvernement Hollande sur les communes, son accord avec l’euro-métropole Lyonnaise où il siège au groupe UMP. Son anti-communisme est d’abord la défense de la concurrence « libre et non faussée » du capitalisme contre les solidarités qui sont pourtant l’histoire de Vénissieux.

Mais ces manoeuvres populistes sont sans espoir. La ville qui a fait reculer le Front national, qui développe tout ses quartiers en tenant l’équilibre entre logement social et développement, entre construction et place de la nature, entre solidarité et emploi, cette ville est forte d’une histoire rebelle. Elle va se rassembler avec l’équipe conduite par Michèle Picard qui reste au travail pour les Vénissians. Elle va faire respecter ses choix, son fonctionnement démocratique, et isoler tous les populistes et extrémistes. .

Pierre-Alain Millet

Président du groupe des élus communistes et apparentés de Vénissieux

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