Cette délibération permettant la participation d’une délégation de notre ville présidée par madame le maire lors de la fête de la ville d’Oschatz, à l’occasion du 50e anniversaire du jumelage, est l’occasion de souligner l’utilité de ces échanges avec des villes d’autres pays, un an après la visite remarquée d’une délégation du maire d’Oschatz à Vénissieux.
Ces relations entre Vénissieux et Oschatz ne se limitent pas à des rencontres protocolaires. Elles participent aux liens et échanges qui se sont construits depuis plusieurs années, par exemple avec le lycée Jacques Brel l’an dernier que le proviseur soulignait par le témoignage de 2011 d’une lycéenne : « Nous avions au préalable entretenu une correspondance tout au long de l’année. Dès la rencontre, des liens forts se sont créés et des amitiés sincères sont nées ».
Mais aussi par des échanges de savoirs faire, entre nos services espaces verts et ceux d’Oschatz, avec la réalisation d’un jardin composés de rosiers de Vénissieux, échanges culturels aussi avec l’accueil de la chorale de jeunes de l’école de musique Jean Wiener.
C’est d’autant plus important que si notre ville, comme beaucoup d’autres, agit ainsi pour la paix avec ces échanges culturels, ce sont les bruits de bottes qui dominent les relations internationales. On nous disait que l’Union Européenne avait été créé pour la paix, même si nous savons tous que c’est d’abord pour le charbon et l’acier, bref pour l’économie, mais on ne peut que constater avec effarement la détérioration des relations internationales et le rôle de plus en plus militariste de la France.
On avait déjà eu la guerre de Yougoslavie ou nos armées avaient bombardé un pays indépendant pour faire respecter un référendum séparatiste, et on entend désormais les dirigeants Français et Européens tenir un langage de confrontations avec la Russie dans le contexte d’une quasi guerre civile avec des bandes fascistes en Ukraine, et même les armées privées Us de la firme BlackWater, célèbre pour son rôle en Irak.
Dans ce contexte, nous espérons que l’appel de femmes Européennes contre la guerre sera entendu : « Nous appelons les femmes et les hommes à faire un travail d’information par eux-mêmes en puisant à toutes les sources, à prendre parti contre la guerre, contre l’impérialisme meurtrier des États-Unis et la politique dévastatrice de l’UE, pour la possibilité et pour le droit des peuples à décider de leur sort sans être menacés ou acculés, et à soutenir le dialogue des populations entre elles. »
Nous connaissons les résultats des interventions de l’OTAN en Irak ou fort heureusement, Jacques Chirac avait refusé de suivre les USA, mais aussi en Afghanistan, en Libye, que nous avons "libéré" pour le livrer aux pillages des seigneurs de guerre, ouvrant la boite de pandore des frontières africaines qui est au cœur des violences qui se répandent du Mali en Centrafrique.
Nous ne pouvons que dénoncer le choix atlantiste et militariste de la France depuis Sarkozy, alliée des dictatures pétrolières du golfe pour intervenir dans tout le Moyen-Orient et l’Afrique. Contre le terrorisme, notre meilleur arme, c’est de stopper son financement et le commerce des armes, c’est la paix et la coopération entre les peuples.