
Permettez-moi tout d’abord de noter l’enjeu de la participation des citoyens à cette enquête, et malheureusement, son insuffisance.
La rencontre du 11 juin dernier à Vénissieux n’a attiré que ceux qui étaient déjà engagés dans l’action sur le contournement ferroviaire, en général regroupés dans l’association Fracture. Heureusement que plusieurs élus de Vénissieux étaient présents avec vous, madame le maire, et précisons-le aussi le maire de Saint-Priest, mais cette rencontre n’était pas à la hauteur de l’enjeu.
C’est un aspect d’une véritable crise démocratique, les citoyens se méfiant visiblement de ces grandes enquêtes publiques qui sont pourtant des outils faits pour recueillir leur avis.
Il y a eu dans le débat beaucoup d’inquiétudes et de critiques, sur l’impact des infrastructures, leurs nuisances, beaucoup de méfiance sur les chiffres du dossier. Cela conduit certains, dont le président de l’association Fracture, à remettre en cause le principe même du projet.
Pourtant, notre cadre de vie quotidien, nos conditions de déplacement, souffrent de deux véritables fléaux ; la place des poids-lourds sur nos routes, et les bouchons dans tous les accès à l’agglomération et sur le périphérique. Trop de camions, trop de voitures... cela devrait conduire à une politique ambitieuse pour plus de trains de marchandises et plus de trains de passagers.
C’est pourquoi il faut défendre ce projet qui vise à créer les infrastructures permettant de faire passer plus de trains dans et autour de l’agglomération. On peut discuter où et dans quelles conditions, mais nous avons tous intérêt à obtenir les financements publics nécessaires !