Justice sociale Enregistrer au format PDF

Adjointe au social, à la lutte contre la grande pauvreté et au 3e âge
Vendredi 21 novembre 2014

Etre adjointe au social, à la lutte contre la grande pauvreté et le 3e âge, c’est agir contre l’injustice et se battre pour le droit à une vie digne malgré les contraintes imposées d’en haut.

L’injustice, c’est de voir les portes se fermer parce qu’on n’est pas du bon côté de la vie. A Vénissieux, le revenu moyen par habitant est de moitié inférieur à celui de l’agglomération. Sur le plateau des Minguettes, on compte 29% de chômeurs et 46% ont moins de 25 ans. Dans nos banlieues, selon le dernier rapport de l’ONZUS (Observatoire national des zones urbaines sensibles), la pauvreté est 3 fois plus importante que dans le reste du territoire. A Vénissieux, un habitant sur 7 est au RSA. Le chômage se concentre sur les quartiers populaires et la situation se dégrade, notamment pour les jeunes, les femmes et les seniors.

Qui profite ? Entre 2008 et 2012, le nombre de personnes pauvres a augmenté de 800 000 en France. Les liens sociaux se distendent de plus en plus, le chacun pour soi est devenue la règle. La société devient de plus en plus intolérante vis-à-vis des pauvres. « Profiteurs, paresseux, pas assez contrôlés… » Le système politique et médiatique stigmatise les plus pauvres, les chômeurs, les précaires… Dans cette ambiance détestable, les moins pauvres finissent par mépriser les plus pauvres, au lieu de s’insurger contre la fraude fiscale et les profits des plus riches. Le Secours catholique le dit : « Les pauvres deviennent de plus en plus pauvres, et les enfants sont de plus en plus touchés (un pauvre sur trois est un enfant et un enfant sur cinq est victime de la pauvreté). On cite souvent la fraude aux prestations sociales mais notre système de solidarité est surtout mis en danger par d’autres fraudes, bien plus considérables : la fraude aux cotisations sociales (dues par les entreprises ne déclarant pas leurs employés) est de 20 à 25 milliards d’€ par an, et la fraude fiscale est évaluée à 50 milliards d’€ par an. »

Le chômage Le patronat reçoit 6 000 aides différentes de l’Etat depuis des années sans jamais faire reculer le chômage. Au contraire, les grandes entreprises ont externalisé à outrance au lieu d’embaucher. Elles ont précarisé le travail en abusant des contrats courts, des intérimaires, des stagiaires. Elles ont fragilisé les petites entreprises en leur imposant des prix indécents, les soumettant à une sous-traitance qui les étrangle. Elles ont augmenté les dividendes (+ 43 milliards en 2013) plutôt que les investissements. En trente ans, la rémunération des actionnaires et passée de 5 à 25% des richesses produites par les salariés. Les cadeaux indécents au patronat s’accumulent, la casse des droits du travail se poursuit et le nombre de travailleurs pauvres s’accroît.

Le pouvoir d’achat et les services publics menacés L’insupportable, c’est de voir des jeunes interdits de travail, des retraités survivant avec des pensions de misère, des familles éreintées par les hausses de prix et la peur du chômage. Continuant sur sa lancée libérale, le gouvernement a mis en place des hausses scandaleuses de la TVA et de la fiscalité sur les petits et moyens revenus et sur les retraites. De plus, il ponctionne les collectivités locales en baissant les dotations. C’est ainsi que les Français ont vu s’affaiblir leur protection sociale, se démanteler leurs services publics. Ils ont des difficultés pour leur santé, l’éducation de leurs enfants, leur retraite, leur logement… Un grand nombre vit entre chômage et emplois précaires. Les familles sont dans l’angoisse, recevant de plein fouet les contrecoups des mesures injustes prises par le gouvernement qui balaye tout ce que le Conseil National de la Résistance a élaboré pour une société plus juste.

La politique sociale à Vénissieux L’intolérable, c’est de voir le gouvernement se décharger sur les communes qui ne peuvent pas à elles seules, résoudre ce qui est du ressort de l’Etat. Les coupes faites dans les finances de la commune sont sans précédent : 7 millions sur 3 ans ! Malgré cela, la gestion de la Ville, saluée par la Cour des comptes, est équilibrée et raisonnable, avec l’ambition de maintenir un service public de qualité.

A Vénissieux, les élus ont toujours mené une vraie politique sociale. Cette volonté est ancrée au cœur de notre action. Pour l’emploi, nous agissons avec les partenaires : CCI (Chambre du commerce et de l’industrie), Pôle-emploi, Mission locale, le PLIE (Plan local pour l’insertion et l’emploi), les acteurs économiques… Pour la solidarité, nous avons choisi de maintenir les aides à la restauration scolaire, au transport, les aides financières, alimentaires… Pour le logement, nous travaillons avant les expulsions locatives ou les coupures d’énergie avec les bailleurs et les fournisseurs… On pourrait encore parler de notre service d’aide aux personnes âgées qui est de plus en plus sollicité, du service santé et de ses actions de prévention ou de la commission de lutte contre la grande pauvreté, active depuis 2008. Beaucoup de choses sont faites à Vénissieux, et chaque jour viennent à nous des familles en détresse. Chaque jour, avec les associations et les partenaires, nous devons trouver des solutions. Chaque jour, nous déplorons le manque de moyens des institutions. Nous ne pouvons pas tout mais nous nous battons pour obtenir les budgets suffisants et nous continuons notre travail auprès des plus démunis et des familles.

Loin des polémiques stériles, les élus communistes travaillent à gérer la Ville sainement tout en luttant contre la pauvreté grandissante. Si Vénissieux est une banlieue pauvre, elle possède une vraie richesse : ses habitants. C’est ce que j’aime dans ma ville. Une ville riche de toutes ses diversités. Une ville généreuse et résistante. Voilà pourquoi, on me trouvera chaque jour à travailler pour la solidarité, la dignité, la justice comme l’ont fait mes prédécesseurs. Voilà pourquoi, tous les élus communistes sont mobilisés pour faire avancer Vénissieux malgré tout.

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