
Le bilan de l’agenda 21 de la ville est marqué par ce que l’on peut appeler les « réussites vénissianes ».
Le trophée du réseau de chaleur en 2015 ; la 4eme fleur en 2015. Il n’y avait jusqu’alors que deux petites villes du Rhône, St- Loup dans le Beaujolais et Communay, et la ville d’Écully qui n’est pas vraiment dans la même typologie urbaine que nous, et nous avons rejoint ce club très fermé en même temps que la ville de Caluire.
Cela continue avec le label Cit’ergie qui récompense les politiques climat-énergie des collectivités. Nous rejoignons le club des 34 villes labellisées. Dans la réussite de notre candidature, la question de sa transversalité avec de très nombreux services et élus associés était posée, mais également, la coordination avec la Métropole.
Beaucoup de sujets sont de compétences métropolitaines, mais ce qui est noté, c’est la contribution de la Ville à la réussite des actions métropolitaines, comme la sensibilisation à la mobilité active, à la maitrise des énergies... Nous avons les résultats de l’action engagée sur les consommations électriques de la médiathèque pour son éclairage, l’aération, l’informatique, la climatisation... Nous allons vers une baisse de 38% des consommations dont 20% est déjà réalisée, et un meilleur confort pour les agents et usagers...
C’est donc un bilan plus que satisfaisant de notre agenda 21 ! Fin 2014, nous avions lancé son évaluation technique. Nous avons en 2015 organisé un long travail avec le conseil citoyen du développement humain durable.
Nous voulons désormais travailler à un nouvel agenda 21 qui confortera ce que nous avons fait sur l’environnement et l’énergie, et prendra en compte notre nouveau plan
climat-énergie.
Mais nous voulons aussi mettre l’accent sur les questions économiques et sociales en mobilisant plus largement les acteurs de la ville. D’abord parce que les contraintes
budgétaires ne permettent pas de prendre de nouvelles initiatives, mais surtout parce-qu’on ne peut traiter les questions environnementales sans les lier profondément
aux questions sociales.
Nous voulons élargir la participation citoyenne, et pour cela, innover dans des actions qui partent des urgences sociales en termes d’accès à la consommation, de gestion des déchets, de mobilité, de rapport à la nature et aux espaces verts.
Certaines des actions étaient dans notre contrat communal, d’autres ont fait l’objet d’éco-projets ces dernières années comme le jardinage en ville, d’autres encore font l’objet de politiques métropolitaines comme les recycleries.
Nous rencontrerons tous les acteurs de l’économie sociale et solidaire, et la Métropole avec l’ambition d’aboutir en 2017 à un nouvel agenda 21, qui confortera notre ville humaine et durable en insistant sur deux nouvelles dimensions, une ville solidaire et citoyenne.