
Nous sommes lucides sur la situation des quartiers prioritaires qui connaissent un taux de chômage élevé et préoccupant. La politique de la ville reste largement insuffisante.
Pour amener ces personnes vers l’emploi et la qualification, il y a tout un travail.
C’est ce que fait la Ville en incluant des heures de clause d’insertion dans ses chantiers et avec la charte signée par plus de 100 entreprises.
Nous savons, dans ce contexte, l’impact essentiel des acteurs de proximité. Nous nous félicitons de cette délibération qui peut permettre de sauver la régie, et du rôle du Maire pour convaincre tous les partenaires de jouer le jeu du redressement.
Nous savons que le chemin sera long, mais l’existence d’une régie locale d’insertion est un véritable enjeu pour Vénissieux.
Beaucoup d’organismes d’insertion sont en difficulté, comme « les brigades vertes » dont les marchés ont été supprimés par la Métropole. De plus, la contrainte de passer par des marchés et la mise en concurrence ne correspond pas à ce qu’était l’esprit initial des structures associatives locales qui devraient être simplement l’outil d’une volonté politique de développer l’insertion.