
Les élus de la majorité municipale sont et seront toujours du côté des fonctionnaires publics territoriaux qui défendent leurs droits et leur statut.
La mobilisation des agents est légitime et le rôle des syndicats indispensable dans les instances paritaires. Nous croyons aux vertus de la négociation.
Concernant le ratio d’avancement, chacun a bien pris conscience que le taux unique à 100% était impossible et sans doute non justifié.
Comme toutes les collectivités, la Ville ne fait pas de bénéfice, contrairement aux grandes entreprises qui préfèrent redistribuer à leurs actionnaires au lieu de répondre aux revendications de leurs salariés. La Ville ne peut pas non plus afficher un budget déficitaire, contrairement à celui de l’État.
Dès lors, comment est-il possible de répondre à cette ambition légitime de la progression des carrières ?
De Sarkozy à Macron en passant par Hollande, les gouvernements successifs n’ont pas cessé d’assécher les budgets des collectivités et de faire pression sur la masse salariale des fonctionnaires, le blocage du point d’indice en 2018 vient le confirmer.
Le ratio d’avancement des agents est le dernier des soucis du Président Macron. Il ne veut qu’une chose, supprimer les communes, le service public et 70 000 fonctionnaires territoriaux.
Vénissieux se retrouve contrainte par le gouvernement dans son développement et dans ses choix. Nous avons cependant une force qui fait notre particularité et qui nous vient de notre loyauté politique en faveur du service public et des fonctionnaires. Le dialogue social qui en découle est toujours constructif et nous remercions les agents de la Ville d’œuvrer à nos côtés, au service des Vénissians, malgré les difficultés.
Nous appelons agents et habitants à se mobiliser ensemble pour le service public.