Les conséquences de ce mouvement ont été très importantes avec des centaines de m3 de déchets présents dans l’espace public. Les services de la Ville ont travaillé quotidiennement avec les services de la Métropole pour identifier et enlever des points noirs gênant la circulation des piétons, en particulier à proximité des écoles. Les problèmes sanitaires et sécuritaires ont également été traités. Nous pouvons, à cette occasion, mesurer toute l’importance du service public assuré par des agents indispensables. Leur action fait partie de notre quotidien et sans eux, les conditions de notre cadre de vie, l’hygiène et la propreté se dégradent à grande vitesse. C’est pourquoi, les revendications de ces agents, au plus bas de l’échelle des rémunérations de la fonction publique et dont les conditions de travail sont très difficiles, s’avèrent légitimes. Cette grève nous a aussi permis de mesurer la quantité des déchets produite quotidiennement et son impact sur l’environnement. Depuis 2010, cette quantité a diminué de 6,7% dans l’agglomération, une tendance qui montre que les citoyens se saisissent des questions environnementales. Chacun prend conscience que les efforts de réduction sont à poursuivre et à inscrire dans nos gestes quotidiens.
Après 17 jours de grève, les éboueurs du service de collecte de la Métropole de Lyon ont repris le travail.
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