N’en déplaise aux critiques répétées des oppositions qui ne connaissent que la polémique stérile, voire méprisante et n’arrivent pas à prendre avec sérieux l’enjeu budgétaire, nous avons une situation financière saine, maitrisée, comme le montre notre capacité à respecter la contractualisation imposée par le gouvernement, sans remettre en cause ni nos missions, ni nos projets.
C’est dans cet esprit que nous poursuivons notre route. La nouvelle équipe d’adjoints a travaillé depuis bientôt 6 mois avec le maire pour traduire nos 150 engagements en projets à planifier.
Bien sûr, la situation des communes est de plus en plus dépendante du gouvernement. Nous n’avons plus aucune autonomie fiscale, nos recettes sont entièrement déterminées par des décisions que nous ne pouvons qu’enregistrer. Le gouvernement continue de réformer la fiscalité dans la plus grande opacité et technocratie. Un principe républicain voulait que l’impôt soit transparent. Les réformes successives ont créé une situation où il faudrait un conseiller fiscal pour qu’un citoyen comprenne à qui il paie, directement et indirectement. Il est vrai que le président des riches sait bien que les riches, eux, ont tous un conseiller fiscal pour optimiser leur déclaration.
A Vénissieux comme ailleurs, en quelques mois, ce sont des milliers de personnes qui ont perdu des revenus, se retrouvant en difficulté de paiement pour leur logement, leurs déplacements et trop souvent, tout simplement pour manger. S’il est vrai que les couches les plus aisées ont beaucoup épargné compte-tenu des contraintes du confinement, il y a des milliers de nouveaux pauvres partout en France. Le gouvernement a libéré 460 milliards pour les entreprises, selon le ministre des finances, mais rien pour les collectivités locales qui sont pourtant en première ligne.
Notre Maire a participé à un appel qui a fait du bruit et qui évalue le manque à gagner pour les communes à 8 milliards ! Pire, le gouvernement diminue de 8 millions dans le projet de budget 2021 les actions contre la pauvreté !
La crise aggrave brutalement les inégalités dans notre pays, avec un CAC 40 qui se rapproche de son record de début mars, l’épargne en action qui s’envole et avait déjà augmenté de 150 milliards en juin dernier. Pendant ce temps-là, le Secours Populaire, le Secours Catholique, les Restos du Cœur, la fondation Abbé Pierre, tous les acteurs de la solidarité multiplient les cris d’alarme qu’on peut résumer avec un chiffre, la France dépassera cette année les 10 millions de pauvres.
Dans cette situation d’urgence, on ne peut que se féliciter d’avoir une ville bien gérée qui a pu multiplier les mesures d’aides pendant la crise.