CONSEIL LOCAL DE SÉCURITÉ ET DE PRÉVENTION DE LA DÉLINQUANCE Enregistrer au format PDF

Lundi 20 octobre 2008

CONSEIL LOCAL DE SÉCURITÉ ET DE PRÉVENTION DE LA DÉLINQUANCE

Des chiffres encourageants et des zones d’ombre Si la lecture globale des données sur la délinquance à Vénissieux pour les cinq premiers mois de l’année 2008 s’avère positive, elle ne saurait masquer quelques points noirs auxquels le groupe des élus communistes entend bien s’attaquer. Sur le terrain de l’insécurité, l’heure n’est pas à l’autosatisfaction mais au travail concerté, affiné et… partagé ! Oui, ces chiffres-là sont encourageants. Lors du Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD) qui s’est tenu le 30 juin dernier, les élus communistes et apparentés ont bien noté la baisse de la délinquance générale de 7% à Vénissieux pour les cinq premiers mois 2008 par rapport à 2007 (-4% pour la délinquance de proximité). Ils ont également entendu que le nombre de véhicules incendiés sur la commune a chuté de 28%, que la part des mineurs impliqués dans les délits diminue, que les actes de vandalisme sur les bâtiments communaux sont revenus à un taux comparable à celui des années 90. Alors oui, ces chiffres-là sont encourageants et sont le fruit de la politique menée par la municipalité depuis bien des années (création du TOP, caméras de vidéo-protection). Oui mais… trois fois mais !

Efforts conjugués

« Pour les véhicules incendiés, nous sommes malgré tout à un niveau toujours aussi inacceptable ! », a martelé André Gerin. Difficile effectivement de se réjouir de cette moyenne : en 2007 par exemple, 347 véhicules ont été incendiés à Vénissieux, soit un par jour ! C’est trop, insupportablement trop. L’installation du système de vidéoprotection a sécurisé les zones qui entrent dans le champ des caméras, mais a fait glisser dans le même temps la délinquance vers les espaces hors champ. C’est contre cet effet de report, contre la création de zone grise que les élus veulent apporter des solutions concrètes. Par une analyse qualitative sur la circulation entre les espaces filmés, par un engagement sur le terrain de tous les acteurs concernés (Etat, police nationale et municipale, bailleurs sociaux, éducation nationale) et, pourquoi pas, par une aide financière sur la prévention situationnelle dans le cadre de l’Agence Nationale du Renouvellement Urbain. Autre hiatus : le problème –car c’en est un – des quads et mini-motos. Le groupe soutient la municipalité dans sa demande d’opérations conjuguées entre la police municipale et la police nationale dans le parc des Minguettes. Primo : pour éviter que l’irréparable ne survienne. Deuzio : pour redonner le parc aux familles et enfants qui y jouent tranquillement. Les réponses des représentants de l’Etat à ce sujet en ont laissé plus d’un dubitatif. Enfin, et les élus communistes et apparentés y sont très sensibles, le manque de structures d’accueil et d’urgence pour les femmes victimes de violences conjugales devient insupportable. Tout comme le désengagement de la DDASS, donc de l’Etat, qui a supprimé la subvention versée à l’association FIL. En matière d’insécurité, de délits et violences, il s’agit bien, avant de se réjouir, de remettre cent fois sur le métier son ouvrage !

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