Historiquement, les communistes ont été précurseurs dans le domaine de l’égalité des femmes et hommes. Dès 1925, des militantes communistes se sont engagées pour que la femme ait le droit de vote et soit représentée dans la sphère publique. Agir, pour l’égalité hommes et femmes, c’est se respecter, respecter autrui, quant on constate qu’aujourd’hui, les femmes notamment les femmes publiques sont attaquées sur le physique, derrière un écran. C’est une violence certes virtuelle mais qui ne montrent pas le bon exemple aux générations futures.
Notre ville a toujours œuvré afin de promouvoir l’égalité hommes femmes en déployant un large panel d’actions en passant par la culture, le sport, l’éducation, sans oublier le social. Depuis des années, la violence conjugale touche tous les milieux sociaux, les milieux aisés comme les milieux défavorisés et tous les âges.
109 femmes, une vingtaine d’enfants sont décédés suite à des violences conjugales en 2017, une femme meurt tous les 3 jours dans notre pays, les premiers chiffres pour 2019 annoncent plus de trente décès depuis le 1er janvier. Comment rester indifférent à ces chiffres, comment ne pas œuvrer pour l’égalité hommes femmes dans son entourage privé et publique. Comment ne pas contribuer à lutter contre ce fléau qu’est la violence qui tue, qui détruit des familles dont les enfants traumatisés présentent davantage de problème de santé, de troubles du comportement. Imaginez le chemin, le temps parcouru que mettent ces familles à reprendre confiance en soi, à oublier, à reconstruire un foyer.
Si les politiques publiques avancent dans la lutte contre les violences faites aux femmes, les moyens ne sont pas à la hauteur des besoins notamment en matière d’hébergement d’urgence. A Vénissieux, depuis 2012, nous avons un logement dédié aux femmes victimes de violences conjugales pour les mettre à l’abri. Notre partenariat avec VIFFIL et la coordinatrice sociale du commissariat sont efficients. Avec notre convention, les familles bénéficient d’un accompagnement social comme lister dans le présent rapport. Actuellement un travail est en cours avec VIFFIL et la ville de Saint-Fons pour une mise à disposition respective de nos logements de mise à l’abri des victimes quand c’est nécessaire afin que celles-ci puissent bénéficier d’un éloignement géographique plus important. Nous savons travailler avec d’autres collectivités quand il va de l’intérêt de nos administrés.
Les associations font également un travail remarquable, l’association VIFFILL basée sur Villeurbanne, agissant dans le département développe depuis 9 mois une astreinte téléphonique 24 heures sur 24 sur 365 jours. Un diagnostic est alors établit avec les forces de l’ordre et après évaluation de la situation si besoin, une prise en charge est assurée soit en centre d’hébergement, soit sur un hôtel. Ce dispositif est unique en France, et nous pouvons nous féliciter de cet avancement en espérant son étendu national.
Le droit des femmes, l’égalité hommes femmes, la lutte contre ces violences sont des piliers de nos politiques de proximité, c’est pourquoi, notre ville subventionne cette association et ainsi contribue à réduire les carences de l’État qui se désengage de plus en plus.
Nous avons une Secrétaire d’État en charge des droits des femmes, c’est un ministère entièrement dédié aux droits des femmes dont nous avons besoin afin de construire des outils efficaces en concertation avec les associations et élus locaux, qui sont les premiers interlocuteurs des habitants.
Je vous remercie.
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