Une nouvelle lettre périodique des élus communistes et républicains à partir des débats du conseil municipal du 5 février 2018.
Faites connaitre cette lettre à vos voisins et amis, l’inscription est facile sur le site, et elle nous permet d’économiser un envoi postal...
pour télécharger la lettre complète...

Et notez les rendez-vous d’actualité :
dimanche 18 mars, à 11h, moment festif et de solidarité pour la défense des communes, parvis de la mairie
mardi 20 mars à 17h, rassemblement contre les expulsions et le droit au logement, organisé par le réseau d’alerte et de solidarité, esplanade Jean Cagne
|
La lettre des élus communistes et apparentés de Vénissieux N°45- Mars 2018
Edito + lettre à télécharger
par Michèle Picard ,
Publié le : 8 mars 2018
Nous voulons une commune qui agisse, pas une commune réduite à une chambre d’enregistrement.
Nous voulons une commune qui tende la main à ses habitants, et reste un levier de l’aménagement de tous ses quartiers.
Nous voulons une commune qui soutienne la jeunesse, la création et la culture populaire, accompagne les enfants dans leur éducation, et veille à la dignité de nos aînés.
Nous voulons une commune solidaire, une commune de toutes les chances, une commune guidée par l’intérêt général. Une commune responsable dans son budget, autonome dans ses priorités, indépendante dans le choix de ses politiques de proximité.
Mon devoir à l’égard des Vénissians, c’est d’anticiper, et d’expliquer en quoi les mesures gouvernementales fragilisent les collectivités locales, et pénalisent les habitants, et plus particulièrement les habitants des villes populaires. Casse du droit du travail, baisse des APL, perte de pouvoir d’achat. En prônant l’abandon de certaines missions régaliennes de l’État, la méthode Macron consiste à mettre les communes devant le fait accompli, et à les laisser seules gérer la crise sociale, avec, de surcroît, des moyens en baisse ! C’est pourtant dans nos communes, que le pacte républicain doit se renforcer, et s’affirmer à travers la cohésion sociale, et la continuité territoriale.
A noter dans vos agendas :
Dimanche 18 mars 2018* à 11h00 / Sur le parvis de l’Hôtel de Ville
Rassemblement de soutien à la commune, premier maillon de la République.
* Anniversaire de la commune de Paris et de la prise du pouvoir par le peuple, pour assurer dans un cadre municipal la gestion des affaires publiques.
|
Articles
|
mardi 20 mars à 17h, esplanade Jean Cagne
Publié le : 8 mars 2018
Mardi 20 mars 2018 à 17 heures
Esplanade Jean Cagne
(Avenue Jean-Cagne à Vénissieux)
Nous vous invitons à participer nombreux au rassemblement contre les expulsions, pour le droit au logement, organisé par le Réseau d’Alerte et de Solidarité, auquel se sont jointes de nombreuses associations et forces progressistes.
|
La lettre des élus communistes et apparentés de Vénissieux N°45- Mars 2018
par Pierre-Alain Millet ,
Publié le : 8 mars 2018
On ne peut évoquer le budget de la ville sans évoquer ceux de la Métropole et de la France qui conditionnent de plus en plus nos décisions. Comme avec Sarkozy et Hollande, les orientations générales sont guidées par la « maitrise des dépenses publiques », c’est à dire les dépenses utiles pour la vie des familles. Les budgets du logement et du travail baissent, celui de l’Éducation Nationale ne répond pas aux besoins. Il est prévu plus de 4 milliards d’économies sur la santé dont 1 milliard sur les hôpitaux publics. Par contre ce budget multiplie les facilités pour les entreprises et les grandes fortunes, avec 5 milliards de remboursement de la taxe sur les grandes entreprises, le cumul du CICE et de la baisse des cotisations sociales, la suppression de l’ISF, le prélèvement forfaitaire unique à 30 % sur les revenus de l’épargne, un must pour l’optimisation fiscale des hauts revenus....
À la Métropole, (...)
|
La lettre des élus communistes et apparentés de Vénissieux N°45- Mars 2018
par Serge.truscello ,
Publié le : 8 mars 2018
La réforme de la semaine des 4.5 jours a été mise en place en 2013 par le gouvernement Hollande (dont Macron faisait partie). Ces nouveaux rythmes scolaires étaient annoncés comme une nécessité pour répondre au rythme de l’enfant et faciliter un apprentissage plus efficace le matin.
Cette réforme avait entraîné de longs débats, notamment sur l’organisation du périscolaire qui est de la responsabilité des communes, avec une interrogation sur la participation financière de l’État et le contenu des activités. Mais aussi une interrogation sur l’équité nationale puisqu’en fonction des volontés politiques et des moyens des communes les projets seraient différents.
Le Président Macron a accordé la possibilité d’un retour à la semaine de 4 jours en précisant, par la voix de son ministre de l’Éducation que : « La plupart des grandes villes de France vont conserver les rythmes scolaires actuels. Le but n’est pas de (...)
|
La lettre des élus communistes et apparentés de Vénissieux N°45- Mars 2018
par Michèle Picard ,
Publié le : 8 mars 2018
En juin 2017, le gouvernement lançait deux gros chantiers scolaires sans se soucier des problèmes organisationnels et financiers consécutifs et laissant les élus locaux se débrouiller.
D’abord, les classes de CP à 12 (et pour la rentrée prochaine les CE1), qui, même s’il s’agit d’une avancée pour les élèves, représente beaucoup de créations de classes, sans moyens supplémentaires. Les élus locaux ont été placés au pied du mur, contraint d’ouvrir dans l’urgence les classes nécessaires.
Ensuite, concernant les rythmes scolaires, les villes peuvent désormais, si elles le souhaitent, déroger à la règle des 4.5 jours. Cela signifie clairement que pour la première fois en France, il n’y a plus de cadre et d’équité nationale.
En 2013, pour appliquer la réforme des 4.5 jours, la ville a fait le choix de construire un véritable projet éducatif de territoire (PEDT) ambitieux sur tous les temps de l’enfant. Cette réforme a (...)
|
La lettre des élus communistes et apparentés de Vénissieux N°45- Mars 2018
par Véronique Callut ,
Publié le : 8 mars 2018
La réforme des rythmes scolaires du gouvernement Hollande a bouleversé l’organisation des temps de l’enfant. Qu’est ce qui a précisément changé à Vénissieux depuis 2013 ?
Je commencerais par rappeler que cette réforme avait été imposée, sans concertation aucune, ni avec les parents, ni avec les enseignants, ni avec les communes. Elle nous avait été présentée comme répondant à l’intérêt de l’enfant et ses apprentissages. Sachant qu’un enfant est plus attentif le matin et dispose d’une meilleure compréhension, les chrono-biologistes préconisent une scolarisation tous les matins sur 5 jours, réservant plus de temps en après-midi pour des activités périscolaires.
Pour appliquer cette réforme, la Ville de Vénissieux a voulu travailler sur une offre périscolaire de qualité car nous sommes conscients de l’importance de chacun des temps de l’enfant.
Avant cette période, seules 10 maisons de l’enfance existaient, (...)
|
La lettre des élus communistes et apparentés de Vénissieux N°45- Mars 2018
par Pierre-Alain Millet ,
Publié le : 8 mars 2018
La réduction du loyer solidarité (RLS) qui permet au gouvernement de faire payer aux bailleurs, donc aux locataires, la baisse des APL devait s’appliquer dès janvier 2018.
La CAF qui calcule les droits à RLS a annoncé qu’elle ne serait prête qu’en avril. Cette mesure étant rétroactive, cela rendra compliqué pour les locataires de comprendre leur quittance d’avril.
De plus, les plafonds prévus pour le RLS n’étant pas les mêmes que ceux des APL, certains foyers bénéficient du RLS sans avoir d’APL.
Résultat, aucun bailleur ne connait le montant de RLS qu’il va perdre en 2018, et chacun se débrouille pour suivre son budget qui peut varier fortement, puisque le RLS représente en moyenne plus de 10% des loyers...
Conséquence, les mises en chantier qui progressaient de 14% jusqu’en juin 2017 se sont effondrées (-7%) surtout pour les logements les plus sociaux, qui sont les plus impactés par le RLS. Le (...)
|
La lettre des élus communistes et apparentés de Vénissieux N°45- Mars 2018
par Michèle Picard ,
Publié le : 8 mars 2018
Par l’éducation, par la formation, par la citoyenneté, par la culture et le sport, notre ville a toujours tenu à offrir des possibles à la jeunesse vénissiane.
Il faut la soutenir, l’accompagner, il faut aider les jeunes à trouver leur chemin, à mettre le pied à l’étrier. Les processus de création ne doivent pas être négligés dans les schémas d’expression, de prises de confiance, de confrontation au réel, que les 15-25 ans peuvent s’approprier à cette occasion.
Il n’y a pas une jeunesse, mais des jeunesses, et notre ville, qui défend la culture populaire quand d’autres la stigmatisent, est fière d’attribuer des subventions, aux lauréats de l’appel à projet Jeunes et aussi Citoyen.
|
La lettre des élus communistes et apparentés de Vénissieux N°45- Mars 2018
par Pierre-Alain Millet ,
Publié le : 8 mars 2018
Lotfi Ben Khelifa qualifie la taxe d’habitation « d’impôt injuste, plus cher dans les communes où habitent les personnes les plus modestes. ». Il prend la défense du gouvernement Macron-Philippe et de la suppression de la TH.
Si le gouvernement avait remplacé la TH par une fiscalité locale basée sur les revenus avec une vraie péréquation entre les villes riches et les villes pauvres, nous aurions applaudi !
Mais Macron remplace la TH par quoi ? Et bien d’abord par la TVA qui est le premier revenu de l’État ! Autrement dit, les pauvres paieront par la TVA sur leurs dépenses de consommation, la TH qu’ils n’ont pas payé à la commune... Pendant ce temps, ce gouvernement multiplie les cadeaux aux riches, et dans l’opération, l’État a pris encore plus la main sur les communes ! Voila ce que Mr Ben Kheklifa veut cacher.
Que Mr BenKhelifa soit macroniste, c’est son droit, mais il devrait faire enfin son coming (...)
|
La lettre des élus communistes et apparentés de Vénissieux N°45- Mars 2018
par Pierre-Alain Millet ,
Publié le : 8 mars 2018
Monsieur Dureau du groupe socialiste et en marche dénonce un Syndicat Intercommunal des Technologies de l’Information (SITIV) qui en serait resté aux disquettes 8 pouces et se demande pourquoi avoir une compétence informatique partagée entre la ville et le syndicat.
Faisons lui remarquer que si le SITIV a bien été créé en 1972 à l’ère de la disquette 8 pouces, c’est aussi le cas de la communauté urbaine, créée à l’ère de la collecte des déchets en camion ouvert, qui a évolué jusqu’au camion benne électrique automatisé. La Métropole de Lyon et le SITIV ont presque le même âge, ils ont beaucoup changé, de statut, de métier, de moyens, et ils se portent bien !
L’ironie de Mr Dureau masque surtout sa méconnaissance des statuts du SITIV et de la modernité de ses métiers. Ainsi, le SITIV a été un des premiers à virtualiser progressivement tous les serveurs, ce qui fait que les Villes du SITIV sont très en avance sur (...)
|
La lettre des élus communistes et apparentés de Vénissieux N°45- Mars 2018
Publié le : 8 mars 2018
Face à l’inquiétude et face au scandale de la situation des Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et dans les services d’aide à domicile, nous voulons apporter notre soutien aux personnels pour leur action dont la première journée de grève nationale s’est déroulée le 30 janvier 2018.
Par ce vœu, les élus vénissians :
Exigent la dignité des personnes âgées.
Soutiennent le mouvement des personnels soignants, en réclamant des moyens pour les EHPAD.
Interpellent David Kimelfeld, président de la Métropole, afin qu’il prenne toutes les mesures nécessaires face au scandale social et sociétal que représente la dégradation des EHPAD.
Invitent l’ensemble des conseillers métropolitains à se mobiliser pour cette (...)
|
La lettre des élus communistes et apparentés de Vénissieux N°45- Mars 2018
Publié le : 8 mars 2018
C’est nouveau.
Au fur et à mesure des conseils municipaux, une nouvelle technique est apparue, le « je m’en vais ». Dès qu’ils sont à court d’arguments, les élus d’opposition se lèvent et quittent la salle. Cette fois, après le prétendu PS local, c’est le FN qui s’y est collé. Derrière l’esclandre, ils renvoient l’image de leur irresponsabilité politique et de leur inconsistance.
Et dire qu’ils se plaignent, ensuite, de la progression de l’abstention.
Grandiose.
Alors que Pierre Alain Millet lui répondait calmement, quelle ne fut pas notre surprise de voir Girard exploser et partir dans un délire phénoménal. Digne d’un burlesque américain, l’élu d’opposition nous a joué une comédie qui n’aurait pas déplu aux meilleurs scénaristes de séries Z, entre comique et pathétique.
Grosse colère ou talent d’acteur (...)
|