Beaucoup se tournent vers le privé lucratif, qui ne garantit ni équité ni qualité de service public. Heureusement, le secteur associatif gère 40% des places, mais il souffre aussi de la crise des recrutements. Les syndicats alertent sur des mesures urgentes, à commencer par la revalorisation des salaires.
Les fonctionnaires territoriaux paient le prix fort : en quinze ans, le point d’indice n’a augmenté que de 28 centimes (contre +3,02 € pour le SMIC), avec seulement quatre revalorisations depuis 2010. Gel reconduit en 2026, la perte de pouvoir d’achat dépasse 17 %. Résultat : des salaires trop bas, des métiers peu attractifs, et un service public de qualité menacé.
La loi NORMA aggrave la situation :
• Surnombre autorisé (+15 % de capacité d’accueil). • Ratio d’encadrement dégradé (qualifiés/non-qualifiés calculé à l’année, pas en permanence). • Espaces réduits (5,5 m²/enfant contre 7 m² avant).
Une vision quantitative, loin de l’intérêt de l’enfant.
Nous défendons l’inverse : égalité, qualité, professionnels formés et en nombre, dans des locaux adaptés, portés par le public et l’associatif non lucratif. Les associations jouent un rôle clé : il est crucial de les soutenir pour garantir un vrai service public de la petite enfance.