Service public petite enfance

La lettre des élus communistes et apparentés de Vénissieux N° 85 - décembre 2025
Lundi 29 décembre 2025

La petite enfance, compétence municipale, révèle une inégalité territoriale : les villes riches recrutent, ont des locaux et attirent des professionnels, tandis que les autres subissent la crise de la filière.

Beaucoup se tournent vers le privé lucratif, qui ne garantit ni équité ni qualité de service public. Heureusement, le secteur associatif gère 40% des places, mais il souffre aussi de la crise des recrutements. Les syndicats alertent sur des mesures urgentes, à commencer par la revalorisation des salaires.

Les fonctionnaires territoriaux paient le prix fort : en quinze ans, le point d’indice n’a augmenté que de 28 centimes (contre +3,02 € pour le SMIC), avec seulement quatre revalorisations depuis 2010. Gel reconduit en 2026, la perte de pouvoir d’achat dépasse 17 %. Résultat : des salaires trop bas, des métiers peu attractifs, et un service public de qualité menacé.

La loi NORMA aggrave la situation :

• Surnombre autorisé (+15 % de capacité d’accueil). • Ratio d’encadrement dégradé (qualifiés/non-qualifiés calculé à l’année, pas en permanence). • Espaces réduits (5,5 m²/enfant contre 7 m² avant).

Une vision quantitative, loin de l’intérêt de l’enfant.

Nous défendons l’inverse : égalité, qualité, professionnels formés et en nombre, dans des locaux adaptés, portés par le public et l’associatif non lucratif. Les associations jouent un rôle clé : il est crucial de les soutenir pour garantir un vrai service public de la petite enfance.

Pour lire l’intervention complète…

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