Le travail réalisé dans les écoles avec l’engagement des DDEN sur la question de la laïcité, ce qui est réalisé dans les EPJ, les maisons de l’enfance, les centres sociaux. Comme l’impulsion donnée au sport féminin, ou encore sur le respect des différences, tout cela fait partie de cette même démarche du vivre ensemble.
Le fait que la question de la restauration scolaire soit un sujet de débats importants depuis de nombreuses années en France comme sur notre ville démontre que celle-ci n’est pas simple. Repas sans viande, devenu repas végétarien avec possibilité d’une entorse pour le poisson, cette demande portée par une volonté réelle de limiter sa consommation de viande, voire la stopper totalement, ou bien par la volonté de respecter des pratiques religieuses a nécessité pour sa prise en charge une réflexion approfondie et la mise en place de moyens dont notamment le programme de transformation en self des cantines scolaires et évidemment la construction d’une nouvelle cuisine centrale permettant la fabrication d’un plus grand nombres de repas comme de conditionnement.
L’obligation faite d’un repas végétarien par semaine pour tous, les alternatives aux produits carnés, de plus en plus nombreuses qui permettent de proposer un véritable choix aux enfants, équilibré, mais aussi pour développer leur curiosité gustative, culinaire, une alternative végétarienne pour tous. Tout cela structure notre proposition.
La commission laïcité a souvent débattu de cette question, car bien sûr il y a une volonté d’une partie de la population à manger végétarien, végétalien voire végan, quoique en 2018 la consommation de viande a été en augmentation en France, mais nous savons que ce n’est pas la majorité de ceux qui demande des repas sans viande dans les cantines.
Pour nous la laïcité est une question importante, c’est ce qui structure notre vie dans bien des domaines en France, chaque individu a des droits et des devoirs, est citoyen à part entière. Elle permet en grande partie le vivre ensemble, le mélange des cultures tout en permettant à chacun de garder sa propre identité culturelle s’il le désire. Elle permet a ce que les communautés ne vivent pas côte à côte, mais bien ensemble et garantie la liberté de culte et de conscience.
Cette proposition de fonctionnement satisfait à la fois les demandes exprimées en matière de composition des repas et notre poursuite de la recherche de tout ce qui peut favoriser, faciliter le vivre ensemble.