Oui, ce sujet reste un tabou, pourtant il faut oser en parler.
500 millions de femmes dans le monde et près de 2 millions en France, d’après un sondage de 2019, n’ont pas les moyens financiers suffisants pour couvrir les frais d’achat de protection hygiénique. 8 % de jeunes filles, des collégiennes, lycéennes travailleuses précaires, renoncent à utiliser ces protections dans de bonnes conditions du fait de difficultés financières.
Est-ce acceptable au 21e siècle ? Non car ces difficultés d’achat de produits d’hygiène ont un impact sur la vie de ces femmes : perte de confiance en soi, difficulté de réinsertion… pouvant aller jusqu’à provoquer des troubles psychologiques.
C’est parce que ce sujet est un sujet d’importance que notre majorité municipale a souhaité s’engager auprès de l’association Règles élémentaires. Nous sommes également engagé avec la Métropole sur l’opération de collecte de produits d’hygiènes qui s’étendra jusqu’au 28 mai (journée mondiale de l’hygiène menstruelle).
Il est important de permettre à toutes les femmes de garder leur dignité, de ne pas se sentir exclues dans ces périodes qui font partie de leur vie propre à leur condition de femmes, de leur permettre de continuer leur parcours de vie, de travail en toute quiétude.
Nous nous félicitons de participer à cette action, à l’initiative de Michèle Picard dans le cadre de sa fonction de Vice-présidente de la Métropole à la « Lutte contre les discriminations-Égalité femmes hommes ».