C’est une dégradation continue du financement du sport contre toute réelle ambition sportive.
Pourtant, l’enjeu est immense. Sans clubs et sans éducateurs, pas de champions, pas d’équipes de France, pas de médailles, pas d’étoiles. Mais au-delà, pas de santé par le sport, amputation du lien social, de l’intégration, de l’égalité homme-femme, de la mixité, de l’éducation, du dépassement de soi, etc.
Autant de valeurs portées par le sport, sacrifiées au bénéfice de la marchandisation.
Les collectivités territoriales enserrées dans la contractualisation ne pourront pallier ce désengagement de l’État. Elles assument déjà plus de 80% du patrimoine et du financement du sport par les subventions aux clubs, les événements sportifs, la construction, la maintenance, la mise à disposition des équipements sportifs.
Le conseil municipal de Vénissieux : • Appelle à la mobilisation et au soutien du mouvement sportif et à ses bénévoles qui font vivre nos clubs au quotidien. • Interpelle le gouvernement et la nouvelle ministre des sports ainsi que les élus parlementaires qui seront bientôt amenés à voter le budget 2019 et à valider des choix budgétaires mortifères pour la cause sportive. • Demande que le mouvement sportif bénéfi cie de moyens à la hauteur de ses apports humains, économiques et sociétaux. • Porte au débat cinq mesures d’urgence : 1. Le doublement immédiat des crédits dédiés au sport et sa progression sur les six prochaines années pour atteindre 1 % du budget de la nation en 2024. 2. Le déplafonnement de la taxe Buffet qui alimente le CNDS. 3. Une aide de l’État à la prise de licence à hauteur de 50 % sur critères sociaux. 4. Un plan de rattrapage des équipements sportifs avec accompagnement financier pour les collectivités via le CNDS. 5. Un plan d’embauche de cadres d’État pour le développement de la vie associative et la formation des bénévoles et des éducateurs.
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