En milieu urbain, la chaleur ressentie est encore plus importante, avec de véritables ilots de chaleur urbains. Un effet de dôme thermique peut créer une sorte de microclimat urbain où les températures sont significativement plus élevées plus on s’approche du centre de la ville, plus il est dense et haut, et plus le thermomètre grimpe.
Face à cette hausse des températures, est-il possible d’agir et de limiter les températures en ville ? Il faut bien sûr agir pour le climat au plan mondial, et l’urgence est de réduire drastiquement la production électrique à base de charbon et de gaz, ce qui serait d’ailleurs le meilleur moyen d’éviter l’explosion des factures.
Mais peut-on aussi réduire l’effet dans les villes. La réponse est oui par des actions d’aménagement. Une des solutions passe par la création d’îlots de fraîcheur, notamment à travers le végétal. C’est un besoin des habitants, notamment pendant les canicules, et c’est un engagement de notre plan de mandat.
Dans la poursuite de notre engagement environnemental, notre municipalité souhaite aujourd’hui développer la plantation de boisements urbains sur son territoire, accélérant ainsi nos efforts depuis des années pour la plantation d’arbres.
La forêt et les arbres en ville sont de véritables piliers pour le développement des villes durables de demain. L’objectif est d’offrir un meilleur cadre de vie à la population, un cadre de vie durable, qui favorise la biodiversité, l’accessibilité à des îlots de fraîcheur.
De par son fonctionnement, l’arbre rend de nombreux services écosystémiques : absorption du gaz carbonique, production d’oxygène, filtration des particules et des polluants dans l’air, filtration de l’eau qui contribue à la qualité des eaux douce pour des centaines de millions de personnes, la stabilisation des sols, etc.
Mais ce n’est pas tout : l’arbre permet également de réguler la température. En effet, grâce à son couvert végétal, l’arbre bloque la lumière du soleil, fait de l’ombre et transpire par ses feuilles, ce qui créé de l’humidité et permet d’assurer une climatisation naturelle.
Mais nous savons que malheureusement il y a eu ces dernières années une forte mortalité de nos arbres, parfois par des maladies comme le chancre des platanes, mais beaucoup à cause de la sécheresse et de l’interdiction d’arroser pendant de très longues périodes.
Pour rafraîchir les villes, il est donc important de renforcer la nature au cœur de l’urbanisme avec des espaces verts, des toitures et façades végétalisées, et donc cette proposition de « forêt urbaine », une expérience de plantation d’arbres très denses qui peut apporter une réponse aux difficultés rencontrées sur la mortalité des arbres.
Cela ne suffira pas bien sûr à éradiquer les îlots de chaleur. Mais c’est une de nos actions pour lutter contre la canicule en ville, et apporter des îlots de fraîcheur aux habitants.
La Ville de Vénissieux multiplie les initiatives en matière d’environnement pour lutter contre ces phénomènes climatiques :
- Dans le Quartier Grand Parilly, avec 8000 m² de toits végétalisés,
- Le projet de la nouvelle Maison de l’enfance Max Barel avec son toit végétalisé,
- Le projet de végétalisation de plusieurs écoles, d’aménager leur cours en îlots de fraîcheur.
- Le projet de maraichage au moulin à vent
- Ou encore la transformation des Minguettes dans la rénovation urbaine avec les projets « quartiers fertiles » pour renforcer la présence du végétal et créer des îlots de fraîcheur en ville.
Avec cette forêt urbaine, nous tenons nos engagements, d’autres projets suivront pour avoir dans tous nos quartiers de nouveaux îlots de fraîcheur.
Merci de votre intention.