A lire sur Elus communistes et apparentés de Vénissieux

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La lettre des élus communistes et apparentés de Vénissieux N°47- Juillet 2018

Une nouvelle lettre périodique des élus communistes et républicains à partir des débats du conseil municipal du 26 Juin 2018.

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La lettre des élus communistes et apparentés de Vénissieux N°47- Juillet 2018

EXPULSIONS : AVEC LE MAIRE AU TRIBUNAL.

Edito + lettre n°47 à télécharger

par Pierre-Alain Millet , Publié le : 12 juillet 2018

Le Maire de Vénissieux avait pris comme chaque année, des arrêtés anti-expulsions, coupures et saisies, et le préfet ne les avait pas dénoncés au tribunal... Certains se demandaient si le préfet était surmené ? Avait-il un doute ? Le gouvernement dans la suite de la loi logement allait-il innover ? Pas du tout, ce n’était qu’un retard...

Pourtant, la loi logement contient un chapitre sur le droit au logement qui dit vouloir réduire les expulsions. Comme il y aura demain moins de logements sociaux disponibles, cela ne changera pas grand chose, mais prenons le gouvernement au mot et regardons ce qui peut être utilisé pour faire reculer les expulsions !

Les articles 40 et 41 proposent de mieux coordonner les procédures d’expulsions locatives et de surendettements, et éviter les prousuites des locataires « de bonne foi ». Si un dossier de désendettement est en cours, la procédure d’expulsion sera suspendue.

C’est un premier pas, mais cela ne règle pas la situation que nous avons connue à Vénissieux où une personne a été expulsée alors que sa procédure de relogement avait abouti et qu’elle devait être relogée 10 jours plus tard...

Mais ces deux articles de loi prouvent qu’il peut y avoir un débat juridique sur les procédures d’expulsions, et donc que Michèle Picard a raison, année après année, de chercher de nouveaux arguments pour faire bouger la jurisprudence. Mais il faut que son action soit amplifiée par l’action des locataires, des associations, des forces progressistes.

Articles

PROJET RÉGIONAL DE SANTÉ AVIS DÉFAVORABLE DU CONSEIL MUNICIPAL

La lettre des élus communistes et apparentés de Vénissieux N°47- Juillet 2018

par Amina AHAMADA MADI , Publié le : 12 juillet 2018

L’Agence Régionale de Santé n’avait pas jugé utile de consulter les collectivités locales. La Ville s’est donc saisie elle-même pour donner un avis défavorable sur un projet qui manque d’ambition pour les politiques publiques de santé et qui reste muet sur le bilan des restructurations suivies depuis des décennies.
Comment croire à un tel projet alors que les hôpitaux continuent à supprimer des lits ?
Depuis 2015, les HCL suppriment chaque année des postes dans tous les domaines. Le service nettoyage est remplacé par une entreprise privée, qui exploite des femmes non formées, qui doivent faire en 2 heures ce qui se faisait en une journée. Désormais, il faut être productif, au détriment de la santé publique et au risque des maladies nosocomiales.
Aux urgences il faut compter minimum 6 heures d’attente ; pour obtenir un rendez-vous avec un spécialiste, plus de 3 mois de délais. Pour le bureau des entrées, (...)

CONTRACTUALISATION ÉTAT / COLLECTIVITÉS

La lettre des élus communistes et apparentés de Vénissieux N°47- Juillet 2018

par Michèle Picard , Publié le : 12 juillet 2018

Dans le même esprit que la suppression de la taxe d’habitation, la contractualisation est une mise au pas des collectivités, amoindries dans leur autonomie, privées de leur liberté de choix et de leurs missions.
L’État s’immisce dans la construction souveraine des budgets. Cela constitue la remise en cause de la décentralisation et du principe constitutionnel de libre administration des collectivités territoriales. Les prétendus « contrats » ne sont, en vérité, qu’une mise sous contrôle de nos collectivités. C’est l’État qui décide, de façon unilatérale, du contenu du document, c’est l’État qui choisit les critères, c’est l’État qui tranche et c’est l’État qui punit.
L’objectif est limpide : faire de nos collectivités des coquilles vides, démanteler le service public, tout simplement parce qu’il est jugé non rentable. Comme si la rentabilité était devenue une condition de l’action publique.
Nous devons reconnaitre (...)

VŒU DE LA MAJORITÉ MUNICIPALE - CONTRACTUALISATION

La lettre des élus communistes et apparentés de Vénissieux N°47- Juillet 2018

Publié le : 12 juillet 2018

Avec la contractualisation, le gouvernement met en place un mécanisme de contrôle des collectivités locales qui défait le principe de leur libre administration.
Ce n’est pas nouveau. Depuis des années, les réformes fiscales et institutionnelles, visent à réduire la place originale des communes dans la République Française.
La loi MAPTAM de 2012 a accéléré la concentration des compétences et des ressources dans les métropoles. Les baisses de dotation ont fragilisé les ressources des Villes, l’exonération de la taxe d’habitation fait disparaître le dernier lien direct entre un citoyen et sa commune.
Le mécanisme mis en place ne laisse pas de choix aux collectivités qui, le plus souvent, sont un peu moins contraintes en signant un contrat qu’en le refusant.
La Ville de Vénissieux a défendu au mieux ses habitants et ses politiques publiques originales au service de tous. Elle signe un contrat qui se situe (...)

COMPTE ADMINISTRATIF. Des dépenses publiques pour le service public !

La lettre des élus communistes et apparentés de Vénissieux N°47- Juillet 2018

par Pierre-Alain Millet , Publié le : 12 juillet 2018

Le FN, la droite, les socialistes en marche, demandent tous la baisse des dépenses publiques. Il faut comprendre : baisse des aides au logement, des services publics, des remboursements de soins, des retraites...
Les dépenses publiques sont les dépenses utiles aux habitants, et elles ont l’énorme avantage de pouvoir être contrôlées par le contribuable. C’est d’ailleurs un principe constitutionnel, chacun doit pouvoir contrôler l’usage des fonds publics. Mais qui peut espérer contrôler l’usage des fonds privés ? On nous dirait « mais de quel droit ? » Effectivement les milliards de dépenses privées de santé aux USA (...) ne sont contrôlées par personne d’autre que les actionnaires, et leur seul critère d’utilité est la rentabilité des capitaux investis. Tant pis si la santé publique et l’espérance de vie sont en recul aux USA !
À Vénissieux, le compte administratif confirme que nos dépenses sont maîtrisées, (...)

COMMENT DÉFENDRE NOS SERVICES PUBLICS

La lettre des élus communistes et apparentés de Vénissieux N°47- Juillet 2018

par Serge.truscello , Publié le : 12 juillet 2018

Après le transfert de la taxe professionnelle aux intercommunalités puis sa suppression, la baisse des dotations de l’État, la suppression programmée de la taxe d’habitation, cette contractualisation vient renforcer le contrôle de l’État, faire reculer encore un peu plus le principe de libre administration des communes. Il faut y ajouter les rapports de la cour des comptes qui depuis maintenant plusieurs années deviennent de plus en plus intrusifs en s’ingérant dans les choix politiques faits par les Maires et les majorités municipales.
Dans la continuité de la loi MAPTAM, c’est le rôle central de la commune dans l’expression démocratique, citoyenne et politique qui est visé. Dans l’organisation des territoires impulsée par l’Union Européenne et voulue par les puissances financières, les communes doivent être des lieux de gestion technocratique, les décisions politiques se prenant au niveau de l’État, (...)

RATIO D’AVANCEMENT

La lettre des élus communistes et apparentés de Vénissieux N°47- Juillet 2018

par Véronique Callut , Publié le : 12 juillet 2018

Les élus de la majorité municipale sont et seront toujours du côté des fonctionnaires publics territoriaux qui défendent leurs droits et leur statut.
La mobilisation des agents est légitime et le rôle des syndicats indispensable dans les instances paritaires. Nous croyons aux vertus de la négociation.
Concernant le ratio d’avancement, chacun a bien pris conscience que le taux unique à 100% était impossible et sans doute non justifié.
Comme toutes les collectivités, la Ville ne fait pas de bénéfice, contrairement aux grandes entreprises qui préfèrent redistribuer à leurs actionnaires au lieu de répondre aux revendications de leurs salariés. La Ville ne peut pas non plus afficher un budget déficitaire, contrairement à celui de l’État.
Dès lors, comment est-il possible de répondre à cette ambition légitime de la progression des carrières ?
De Sarkozy à Macron en passant par Hollande, les gouvernements (...)

La droite réactionnaire contre l’art et l’émancipation humaine.

La lettre des élus communistes et apparentés de Vénissieux N°47- Juillet 2018

Publié le : 12 juillet 2018

Christophe Girard se lâche en conseil municipal avec un discours estomaquant sur la culture. Il aura, pour un artiste d’envergure international, exposé à l’espace Madeleine Lambert, des propos effrayants.
Monsieur Girard a visiblement été heurté par une exposition poétique et philosophique.
En laissant des messages qui interpellent et peuvent parfois mettre mal à l’aise, l’artiste tend un miroir sur le monde et attire notre attention sur des blessures. Né à Sarajevo où il vivait encore pendant la guerre de Bosnie, l’une de ses œuvres lumineuses nous questionne : « Who started the war ? » (qui a commencé la guerre). Ses bannières « No more... » (plus jamais...) s’affichent à l’infini avec des résonances douloureuses, revendicatives parfois surréalistes, et avec l’humour noir qui transparaît souvent dans son travail.
Quel dommage, vraiment, que monsieur Girard n’ai pas compris cela en visitant l’exposition. (...)

Désolés, monsieur Ben Khelifa, la SACOVIV n’est pas à vendre !

La lettre des élus communistes et apparentés de Vénissieux N°47- Juillet 2018

Publié le : 12 juillet 2018

Mr Ben Khelifa, socialiste en marche, demande pourquoi faire un plan de la SACOVIV à 10 ans puisque la loi logement va l’obliger à être reprise par un grand bailleur ? Et bien non ! La loi permet aussi de créer des sociétés de coordination et la SACOVIV n’est donc pas à vendre ! Elle travaillera avec d’autres bailleurs comme elle le fait pour l’informatique, mais elle restera la SEM de la Ville.