Des préoccupations sont exprimées sur l’enjeu social de ce projet. Les véhicules autorisés à terme (Crit’Air 0 ou 1), sont nettement plus chers que des véhicules équivalents Crit’Air2. Sur ce sujet, la majorité métropolitaine souhaite que la politique nationale d’aide à l’achat de véhicules propres évolue pour concentrer les moyens publics vers les foyers à revenus inférieurs au revenu médian.
A l’échelle de Vénissieux, 9000 véhicules existants seront interdits par la loi mobilité en 2026. Le projet de ZFE proposé par la Métropole de Lyon conduit à remplacer 29 000 des 38 000 véhicules immatriculés à Vénissieux. Beaucoup de Vénissians ont besoin d’un véhicule pour l’accès à l’emploi dans les zones d’activités de toute l’aire urbaine lyonnaise. L’enjeu économique et social est donc de première importance. C’est pourquoi nous souhaitons que la Métropole de Lyon anticipe les évolutions quant à l’achat d’un véhicule propre. Nous insistons sur l’importance du travail en préparation pour organiser l’accompagnement des Vénissians à l’évolution des mobilités.
Nous aurons besoin d’une offre de transports en commun renforcée notamment dans les quartiers qui en sont actuellement éloignés. Celle-ci a déjà commencé avec le projet de ligne de Tram T10 et devra continuer à s’amplifier. Il nous faudra aussi le développement d’une offre cyclable qui permettra une interconnexion renforcée et sécurisé vers les autres communes de la métropole. Notre ambition est de réussir la transformation des mobilités afin que chacun trouve une solution concrète de déplacement, et d’accompagner les milliers de Vénissians concernés par cette ZFE.
Nous organiserons un « forum du Conseil citoyen du développement humain durable » qui sera la première rencontre citoyenne sur ce projet de ZFE et sa mise en œuvre à l’échelle de Vénisieux.