Même si le droit des femmes a évolué au siècle dernier, grâce à des luttes, des combats d’hommes et de femmes et avec le travail remarquable voir exemplaire des associations, ce fléau perdure, fait des ravages et, fort est de constater, qu’aujourd’hui, plutôt que d’avancer sur cette question la société régresse, on revient sur nos acquis.
Si le procès de Jacqueline Sauvage a fortement mobilisé l’opinion publique et fait sursauter la République, c’est que cette affaire a réveillé la réalité des violences faites aux femmes, l’emprise que les conjoints exercent sur elles et leurs enfants. La victime devient le coupable et le coupable devient la victime…
Quant aux enfants plongés dans ces scènes de violences, ils sont toujours des victimes, victimes directes lorsqu’ils sont eux-même frappés, insultés, harcelés, humiliés ; victimes indirectes lorsqu’ils sont exposés. Ces enfants traumatisés présentent davantage de problèmes de santé, de troubles de l’adaptation, de la concentration et des troubles du comportement.
Protéger les femmes, c’est aussi protéger leurs enfants.
A Vénissieux, en 2015, ce sont 25 femmes qui ont pu être accompagnées et suivies dans le cadre de la convention d’accueil et de soutien des femmes victimes de violences.
L’Etat doit aller plus loin et se doter d’un ministère entièrement dédié aux droits des femmes afin de construire des outils efficaces en concertation avec les associations et structures de terrain. Il faut que la lutte contre les violences faites aux femmes devienne Grande Cause Nationale.
Oui, la femme aujourd’hui a toute sa place dans la société, oui, la femme doit pouvoir s’épanouir, oui, la femme est l’égal de l’homme !
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