Le « plan pauvreté » d’Emmanuel Macron, n’a pas eu d’impact concret sur le budget des familles. N’oublions pas l’avant crise sanitaire avec la colère des gilets jaunes, les nombreuses manifestations. Parmi eux se trouvaient des actifs, des chômeurs, des retraités ainsi que des étudiants, parce qu’il est difficile de boucler les fins de mois ! Aujourd’hui la réalité est là : des hommes et des femmes ne mangent pas à leur faim. Rappelez-vous, rappelons-nous le coup de colère de Coluche. C’était en 1985 : 8 millions de repas distribués. 35 ans après, c’est 140 millions de repas qui ont été distribués.
Dès le début de la crise, nous avons été réactifs, nous avons déployé des dispositifs et actions pour venir en aide à nos administrés. Les demandes d’aides alimentaires ont augmenté dès la prolongation du premier confinement, et c’est pourquoi nous proposons l’attribution d’une subvention au CCAS. Même constat, pour les associations avec une hausse des demandes d’aides et surtout l’apparition de nouveaux bénéficiaires comme des autos-entrepreneurs ou des étudiants.
De nombreuses associations sont dans le rouge et font face à un budget dépassé ainsi qu’à une absence de recettes, dus à la crise sanitaire, c’est pourquoi nous avions délibéré pour un fonds financier de soutien aux associations de 300000€. Les premières demandes ont été instruites dans le cadre du plan « Vénissieux aujourd’hui pour demain ». Ce sont 14 associations, piliers du vivre ensemble et de l’intérêt général, de la solidarité, qui seront aidées en 2020 par la Ville. De nouvelles aides seront proposées en 2021.
Notre Ville, ses associations, ses habitants sont solidaires, c’est une fierté. Pour autant, ce n’est pas à nous, aux travailleurs de payer la crise. La solidarité doit avant tout être nationale.