Ces mesures, au-delà de la prévention des exclusions, sont un levier de remobilisation : elles offrent un accompagnement individualisé pour redonner du sens à la scolarité, restaurer l’estime de soi et prévenir le décrochage, dont les conséquences (précarité, difficultés d’insertion) sont bien connues.
Face à la fragilité des parcours scolaires à Vénissieux (Indice de Position Sociale inférieur à la moyenne nationale, manque de moyens de l’Éducation nationale), les établissements (lycées Jacques-Brel et Sembat/Seguin, collèges Aragon, Éluard, Michelet) ont exprimé le besoin de renforcer leur collaboration avec la Ville pour accueillir ces élèves dans les services municipaux ou chez des partenaires éducatifs.
Le bilan du premier semestre 2025 est positif : L’action permet de développer une approche plus éducative, avec un lien clair entre transgression et mesure, de simplifier les procédures, et d’intégrer ces mesures dans une offre globale (éviter l’exclusion, travailler la responsabilisation des ados, etc.).
L’action a deux axes de travail :
1. Une convention cadre Ville-Éducation nationale pour organiser l’accueil des élèves dans les équipements municipaux, avec un contrat d’engagement et de suivi par établissement. 2. Le recensement de lieux d’accueil (BIJ, centres sociaux, serres municipales, etc.) pour diversifier les activités et renforcer l’accompagnement éducatif.
Les mesures proposées sont adaptées à l’âge, à la transgression et au profil de l’élève. Elles peuvent être la participation à des actions collectives (réparation de mobilier urbain, organisation d’événements publics), la sensibilisation avec les Ateliers Santé Ville, etc.
Parce que nous croyons en notre jeunesse, nous renforçons ce partenariat avec l’Éducation nationale, les services municipaux et tous les acteurs éducatifs pour construire un avenir meilleur, solidaire et inclusif.
Responsabiliser les ados