Logement social Enregistrer au format PDF

La lettre des élus communistes et apparentés de Vénissieux N° 58- octobre 2020
Vendredi 16 octobre 2020

Permettez-moi madame le maire, chers collègues de revenir sur le débat portant sur la place du logement social. Pour certains, c’est toujours l’occasion d’expliquer leur position contre toute construction de logement social à Vénissieux…

La crise sanitaire a une conséquence de longue durée, une chute brutale des attributions, car nettement moins de locataires ont choisi de muter. Cela veut dire que partout dans l’agglomération, les files d’attente vont s’allonger encore plus, et que les délais d’attente vont battre des records. Avant le crise Covid, nous étions déjà à 4000 demandes en attente à Vénissieux pour 800 attributions par an.

Le souci de la majorité, qui devrait être le souci de l’ensemble de ce conseil municipal, c’est de répondre aux besoins des Vénissians. Des demandes de mutation de personnes âgées, ou avec un handicap, ou cherchant un logement plus petit, ou plus grand, ou qui veulent changer de quartier. Mais aussi des Vénissians qui cherchent un logement pour décohabiter, pour sortir d’une situation d’hébergement difficile, ou pour sortir d’un marché privé dont les loyers sont souvent beaucoup trop élevés.

Pour aider à un débat serein et éviter les polémiques stériles, nous organiserons prochainement une réunion sur la question du logement à Vénissieux avec l’association du fichier commun du Rhône, en accord avec la Métropole. Cela permettra aux élus de prendre connaissance des données précises de l’offre, de la demande, des attributions et de mieux connaitre les procédures d’attribution, les objectifs de la politique d’attribution métropolitaine, de ce qu’on appelle l’accord collectif qui définit des objectifs prioritaires pour tous les bailleurs.

Nous devons construire une réponse, la plus partagée possible, à cette situation de crise qui conduira, j’en suis sûr, le prochain rapport de la fondation Abbé Pierre sur le mal logement à pousser un grand cri d’alarme. Le mal logement est en train de se renforcer brutalement et l’annonce du gouvernement de faire les poches d’action logement, qui restait le dernier grand financeur du logement social, peut faire très mal.

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