Les écarts de rémunération se réduisent, mais persistent, notamment chez les contractuels : les femmes, majoritaires dans le social et le médico-social (catégorie C), sont moins présentes dans les filières techniques (catégories A/B) et moins nombreuses à bénéficier d’heures supplémentaires (33 % contre 67 % pour les hommes). La sous-rémunération des métiers féminisés (crèches, petite enfance) n’est plus acceptable et aggrave les difficultés de recrutement.

La mixité reste un défi : 67 % des agents sont des femmes, mais les filières technique et police municipale restent très masculines. Agir en amont, dès l’école, est crucial : des actions sont menées dans les collèges (Elsa Triolet, Jules Michelet) pour promouvoir les filières scientifiques auprès des filles et briser les stéréotypes. L’égalité femmes-hommes irrigue désormais toutes les politiques publiques à Vénissieux. La Ville agit sur plusieurs fronts :

• Lutte contre les violences : convention d’hébergement d’urgence pour l’éloignement des victimes et accompagnement juridique et social avec Viffil-SOS Femmes, Saint-Fons et Corbas. • Santé : collecte de protections périodiques, prévention des cancers féminins, intégration de la santé des femmes dans le Forum « Rendez-vous avec ma santé ». • Éducation et jeunesse : actions pédagogiques dans les EPJ, le conseil municipal d’enfants et les collèges pour l’égalité filles-garçons. • Culture et sport : promotion de la place des femmes dans les équipements culturels et la pratique sportive.

À la Métropole, en tant que vice-présidente à la Lutte contre les discriminations, je porte un second plan 2024-2026 (62 actions) pour ancrer une culture commune de l’égalité. Les progrès sont lents, mais l’engagement de tous est indispensable.

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