EDITO Lettre des élus n°4
La crise financière mondiale, c’est d’abord la crise du capitalisme, c’est la faillite du système. Pour survivre, il lui faut sucer le sang des forces vives des peuples et des pays, développés comme sous-développés. Jusqu’à utiliser le terrorisme et la menace de la guerre et de l’auto-destruction de la planète. Le capitalisme ne reculera devant rien. Soyons lucides, en France comme ailleurs, tous les moyens seront bons pour sauver le « soldat Wall Street » : racket de l’épargne populaire et du livret A, attaques contre l’école maternelle et ses enseignants, privatisation programmée de La Poste, purge des services publics, Plan Espoirs Banlieues sans le sou, taxation des mutuelles-santé, pouvoir d’achat en chute libre. C’est « cash for…trash ! » Alors QUE FAIRE ? Résister, ne pas se laisser berner par la sociale-démocratie accompagnatrice du capital, s’opposer à cette société de l’argent-roi, de l’inégalité, de l’exploitation des hommes, du mépris des peuples, de la guerre. A l’instar des révolutions dans des pays d’Amérique latine, on sait que nous pouvons prendre notre destin en mains pour construire une société véritablement socialiste.
Henri Thivillier Président du groupe de élus communistes et apparentés
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