Ce que nous exigeons pour nos enfants, c’est l’égalité des chances, enfin, contre le déterminisme social avec un vrai dispositif « plus de maîtres que de classes », sans déshabiller Paul pour habiller Jacques. Nous voulons un plan mercredi sérieux, avec des dotations spécifiques au financement des activités périscolaires. Nous voulons des auxiliaires de vie formés, correctement payés pour l’accueil de tous nos enfants en situation de handicap. Nous voulons que l’Éducation Nationale réinvestisse le champ de la médecine scolaire depuis longtemps abandonnée.
Face à la démission de l’État et considérant l’intérêt supérieur de l’enfant, la Ville de Vénissieux a fait le choix de financer des postes d’infirmières scolaires.
Nous mesurons ici l’inéluctable retrait de l’État. Ce sont les collectivités qui compensent et prennent aujourd’hui en charge un quart de la dépense d’éducation.
Nelson Mandela disait que « l’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde ». Nos enfants sont l’avenir de l’Humanité, refusons toute logique marchande et les sacrifices qui en découlent pour leur éducation.
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