La Maison des associations et le centre Boris-Vian symbolisent cette vitalité, fruit de choix politiques forts.
Le PLF 2026 aggrave le désengagement de l’État : le budget jeunesse et vie associative chute de 26 % (de 848 à 627 M€), l’économie sociale et solidaire perd plus de la moitié de ses crédits (de 26,7 à 12,3 M€). À Vénissieux, cela signifie moins de colos apprenantes, moins d’accompagnement des jeunes, alors que les besoins explosent.
Le gouvernement propose en réponse une hausse des réductions d’impôt sur les dons privés, une illusion : le mécénat ne financera jamais les ateliers de quartier, l’accompagnement scolaire ou l’éducation populaire.
Face à cette austérité, les associations se mobilisent comme jamais. Les grands réseaux (Le Mouvement Associatif, Ligue de l’enseignement, etc.) alertent ensemble : ces coupes menacent la cohésion sociale et le quotidien des habitants.
Vénissieux résiste : malgré les baisses de dotations, la Ville maintient ses subventions aux associations, protégeant ainsi l’accès à la culture, au sport, à l’éducation. Mais cette résistance a des limites : quand l’État retire 1 milliard au secteur associatif, ce sont les familles populaires qui paient le prix.
On ne peut pas demander aux villes de réparer seules les dégâts des décisions nationales.
On ne peut pas parler d’égalité en affaiblissant ceux qui la font vivre.