Dans une société dure, précaire, inégale, pour des milliers de familles populaires, les messages sur ce qui est « bien pour l’environnement » ne peuvent être entendus si les habitants ont le sentiment que ce sont les institutions et les médias qui parlent. La fracture sociale et politique rend méfiant. Prendre en compte les dimensions économiques et sociales des enjeux de la propreté, de l’environnement et de l’énergie, c’est aussi chercher comment ces enjeux peuvent être créateurs d’emplois, d’activités économiques et sociales.
Les inégalités sont prégnantes, notamment sur les questions de consommation, de santé, de déplacement. C’est pourquoi nous voulons faire une large place à l’économie sociale et solidaire dans ce nouvel agenda 21, favoriser les initiatives pour permettre à tous d’être acteur dans des démarches solidaires, citoyennes et durables.
La Ville va continuer ses efforts, notamment sur l’énergie avec notre plan climat, sur la place de la nature en ville avec les actions multiples sur nos espaces verts, mais aussi nos demandes sur le PLU-H pour une ville équilibrée au développement maîtrisé.
Le bilan des actions réalisées depuis 7 ans a valu des reconnaissances diverses, 4e fleur, Citergie, label écoreseau. Nous sommes passés de 45% à 79% de déchets ville valorisés et de 6 à 30% d’énergies renouvelables dans nos consommations énergétiques.
Aujourd’hui, notre agenda 21 donne une plus grande visibilité à la dimension sociale et économique, pour mieux inscrire les actions environnementales dans les urgences sociales.
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