Mais ce qu’il faut surtout, c’est la maitriser. Rappelez-vous simplement du Puisoz d’antan qui voyait fleurir plus de panneaux publicitaire que de jonquilles. C’est grâce à une prise de conscience des élus de l’époque et la rédaction d’un Règlement Local de la Publicité plus drastique et contraignant que le RLP national qu’aujourd’hui nous pouvons avoir la main sur elle et réfréner son expansion. Ne plus avoir de publicité, c’est un rêve, voir une utopie pour certain. Nous savons très bien qu’il est quasiment impossible de s’en passer, elle est de partout : dans nos boites aux lettres, à la télévision, à la radio ETC…
Et c’est bien pour cela que ce rapport est intéressant pour notre collectivité. Ce marché s’inscrit dans les propositions que la ville a faites pour l’élaboration du futur RLP Métropolitain en cours de rédaction : « pas d’affichage numérique, réduction du nombre de panneaux de 8m2 ».
La forme de concession nous permettra de connaitre l’équilibre économique des offres et donc de mieux négocier le retour pour la communication de la ville : 50% au minimum et un meilleur affichage.
Le résultat sera une communication utile pour la collectivité, sans impact financier, tout en réduisant la place de la publicité dans l’espace public.
Dans un monde ou la publicité est omniprésente, tenter de l’interdire au niveau municipal nous conduirait dans le mur. Les enjeux sont énormes, comme le montre la manne financière qu’elle engendre à tous les niveaux : sportifs, télévisuels.
En l’encadrant de manière restrictive tout en répondant aux besoins de la ville, nous agissons utilement pour notre cadre de vie tout en répondant à un besoin de communication public nécessaire et utile. Je vous remercie
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