Côté éducation, des dispositifs ont été mis en place : contrat Educatif Local, Projet de Réussite Educative, Conseil Municipal Enfants …
De plus, Vénissieux est maître d’ouvrage pour l’entretien et la réfection de ses école. Cette année, ont été réalisés : l’aménagement de salles de classes et la création d’un restaurant au groupe scolaire du Centre, la réhabilitation de ceux de Parilly et de Moulin-à-Vent… et, bien sûr, le plus gros investissement du mandat sera la construction de la nouvelle école du Centre, comme l’a été l’école Joliot-Curie, le mandat précédent. Oui, la priorité ce sont les enfants.
Les nouveaux rythmes scolaires
Christian Falconnet, mon prédécesseur, a préparé la réforme des rythmes scolaires avec une série d’études, de concertations, de réunions, de consultations avec les parents et tous les partenaires. C’est sur cette lancée que j’ai démarré mon mandat en mettant en place les nouveaux rythmes scolaires. Avec 234 écoliers de plus cette année, ce sont 14 nouvelles classes qui ont été ouvertes, 5 en maternelle et 9 en élémentaire.
Ces nouveaux rythmes ont été présentés comme une solution pour le bien-être des enfants mais quelques mois après la rentrée, de nombreux parents et enseignants s’inquiètent de la fatigue qui s’accumule chez les petits notamment. Ce qui pose la question de la réelle avancée de cette réforme, plutôt conduite pour réduire les dépenses de l’Etat et rajouter des dépenses supplémentaires aux communes. Où est l’intérêt de l’enfant ?
L’Education nationale est une mission de l’Etat.
Séparer le périscolaire du scolaire revient à se défausser sur les communes. A elles d’assurer la dépense des nouveaux rythmes. Vénissieux voit donc baisser ses dotations (moins 7 millions en trois ans) et doit supporter le coût du périscolaire en prenant à sa charge le personnel supplémentaire : 10 animateurs recrutés qui s’ajoutent au 18 déjà en poste, ainsi que 12 emplois d’avenir et 60 à 80 vacataires. Rappelons que la Cour des comptes considère que les frais de personnel sont trop importants !
Les nouveaux rythmes scolaires coûtent à la Ville un peu plus d’un million d’€. C’est une charge supplémentaire inadmissible. L’Etat a promis une aide qui est insuffisante, reconduite pour l’an prochain, mais ensuite ? Et ce n’est pas seulement une charge pour les communes mais aussi pour les parents, les aides de la CAF (Caisse d’allocations familiales) étant conditionnées à leur participation financière. Nous avons fait un gros effort pour limiter les coûts, pour que les familles ne soient pas pénalisées.
L’Etat doit assurer l’égalité sur tout le territoire Or, les crédits versés par l’Education nationale ont baissé de 13% en 7 ans. En France, les dépenses d’éducation par élève dans le primaire sont inférieures de 20% à la moyenne des pays de l’OCDE et les enseignants sont les moins bien rémunérés.
Sans parler du fait que la réforme sépare les savoirs fondamentaux des disciplines culturelles, sportives… qui se font désormais hors de l’école, ce qui aggrave encore les inégalités.
L’école doit être publique et gratuite, ce qui n’est plus le cas. Le désengagement de l’Etat est flagrant. Il instaure une inégalité de fait entre communes riches et communes pauvres, entre collectivités rurales et collectivités citadines.
Défendre l’école publique pour tous
C’est ma volonté. Je refuse les inégalités. Etre enfant à Vénissieux ne doit en aucun cas donner moins de chance. Je travaille à ce que tous les enfants puissent accéder à une bonne scolarité sans aucune distinction. Dans tous les quartiers, dans toutes les familles, chaque enfant doit pouvoir profiter d’une école et d’activités périscolaires de qualité. C’est la condition pour bien grandir, s’éveiller au monde et plus tard faire ses propres choix.
Nos enfants ont droit à un enseignement de qualité. L’école doit leur permettre de s’épanouir et d’être autonome. Aujourd’hui, le désengagement de l’Etat est une réalité. A Vénissieux, notre choix, c’est l’intérêt de nos enfants.
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