Une ville qui donne à voir ce qu’elle a de meilleur Enregistrer au format PDF

La lettre des élus communistes et apparentés de Vénissieux N° 61 - mars 2021
Lundi 29 mars 2021 — Dernier ajout samedi 1er mai 2021

Le règlement local de publicité nous rappelle que la ville est aussi un choix esthétique, culturel. Nous sommes nombreux à rêver d’une ville qui donne à voir ce qu’elle a de meilleur, en architecture, en paysage et nature, en vie culturelle et sociale, et à considérer que la publicité est un cancer qui défigure la ville.

On ne peut rêver d’une ville sans publicité sans rêver d’une autre société, dans laquelle ce n’est plus l’offre qui dirige la demande pour séduire, accaparer l’attention, capter le temps de cerveau disponible…

Peut-on imaginer une société où la publicité est réduite à l’information ? Une société où les moyens sont à la disposition des consommateurs pour exprimer leurs besoins et intervenir dans la conception des produits du seul point de vue qui devrait compter, la valeur d’usage et non leur valeur marchande ?

Peut-on rêver d’une société de la gratuité où la puissance publique apporte un service garanti à tous avec un financement qui repose sur la seule activité créatrice de valeur, le travail, et le seul prélèvement juste et efficace, l’impôt progressif ?

Ce choix de société est aussi un choix de ville : le choix entre une ville qui montre ses artistes et ses citoyens, ou une ville qui montre ses produits et ses remises. Une ville qui ne se livre pas à la publicité n’est pas une ville triste, éteinte, grise, muette et les Lyonnais sont bien placés pour le savoir quand ils admirent la ville des murs peints et des illuminations.

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