En effet, tout un chacun a des comportements et des attentes face à ce qu’il mange. On mange pour se nourrir mais on veut aussi du qualitatif, du goût et au prix le plus juste et dans les moyens que nous avons. Pour cela nous devons donc faire des choix et cela n’est pas si simple.
Le pire fléau qui menace notre société actuelle en France, c’est le « mal manger » ou la « mal bouffe »… mais aussi le « mal consommer » dû sans doute à une ignorance ou une désinformation de ce que nous achetons… Comment faire pour bien manger ? Au-delà de nos goûts, nos préférences et nos habitudes, nous devons-nous poser les bonnes questions.
Par exemple, manger Bio serait le summum du bien manger. Mais n’est-il pas mieux de consommer local et de saison ? Vous me direz que l’idéal serait de consommer local, de saison et bio ! En effet, il faut le reconnaitre mais l’idéal n’est pas à la portée de toutes les bourses et c’est un paramètre majeur dans le choix de ce que nous achetons !
La question des choix alliant tous les paramètres est la préoccupation majeure pour chacun, mais aussi et surtout pour la restauration collective.
Introduire du Bio dans nos repas pour garantir des aliments sains… naturellement, on dit « oui » ! Mais trop souvent ce Bio à moindre coût vient de par-delà les frontières françaises et la vérité, là aussi, est que les critères label bio ne sont pas toujours les mêmes que chez nous… Dans ce cas, est-ce vraiment si bio que l’étiquette l’entend ? N’est-il pas préférable alors de consommer et privilégier les produits issus d’une agriculture locale et durable ? Le circuit court mieux que du Bio venu d’ailleurs ? Cela nous amène à nous poser la question de : ce bio venu d’ailleurs contribue-t-il vraiment à une meilleure alimentation ?
Consommer français et local, et encourager nos agriculteurs à adopter des pratiques plus responsables et durables pour l’environnement serait peut-être plus favorable que le label bio dans certains cas, et serait plus éco-solidaire dans tous les cas ! Cela suppose aussi une distribution qui n’écrase pas les producteurs et respecte les consommateurs. Cela supposerait aussi une coopération de toutes les cuisines publiques pour éviter toute concurrence entre elles et contribuer à organiser les circuits d’approvisionnements avec les producteurs.
Une alimentation saine et équilibrée est une préoccupation centrale pour notre santé avec des enjeux économiques incontestables. Et quand on vit dans une commune de la Métropole de Lyon, célèbre à travers le monde pour sa gastronomie et son goût, pour la bonne cuisine, on se doit d’offrir à ses habitants des repas dignes de ce nom.
A Vénissieux, grâce au choix ambitieux de la cuisine centrale, les repas sont préparés sur place par des chefs cuisiniers qualifiés. Cela a un coût, mais c’est un parti pris qui permet d’offrir un repas de qualité et de goût. Nous sommes en permanence dans la recherche de l’équilibre le plus juste, dans les choix des produits utilisés et des coûts engagés pour la Ville et pour tous ses habitants.
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