La lettre

Le groupe des élus communistes et apparentés publie après chaque conseil municipal une lettre pour partager avec les forces sociales de la ville les dossiers, les actions, les objectifs de la majorité municipale

Les 16 et 17 mai 2025, notre commune célébrera ses 90 ans de gestion communiste, l’occasion de rendre hommage à l’action des cinq maires communistes de Vénissieux depuis 1935.

C’est la surface du nouveau parc Ana Maria Primavesi qui reliera le plateau des Minguettes au centre-ville.

L’incendie qui s’est produit dans la nuit du 16 mars 2025 au 10 rue de la Division Leclerc a provoqué des dégâts matériels mais surtout des bouleversements humains.

Dès le lendemain de cet incendie, le maire a pris toutes les mesures nécessaires, avec une réactivité à la hauteur de l’urgence de la situation. Une mobilisation avec tous les partenaires, une communication constante avec les habitants, des solutions concrètes pour reloger les sinistrés, et une volonté inébranlable de reconstruire rapidement, non seulement les murs, mais aussi le lien social qui fait la force de notre quartier.

Notre Maison des Mémoires portera le nom d’Olga Bancic.

Cette grande résistante se situe à la croisée de toutes les mémoires et incarne l’esprit de notre futur équipement culturel et éducatif : mémoire ouvrière, mémoire des migrations, mémoire de la résistance, mémoire des femmes et mémoire des politiques de progrès social.

La nouvelle rue devant la Maison des Mémoires portera le nom de Cécile et Henri Rol-Tanguy.

Le terrain nu rue Stoppa sera prochainement végétalisé pour être transformé en jardin potager mis à disposition des habitants. Cette action s’inscrit dans des objectifs de réappropriation de l’espace public, de renforcement du lien social et de santé publique.

Une des préoccupations majeures de la propreté publique est la question des encombrants. En 2023, 1 932 m³ de dépôts sauvages ont été ramassés sur le domaine public.

8 Mai 1945 en Algérie : La Joie Volée

Lorsque les cloches de la victoire sonnèrent en mai 1945, l’écho parvint jusqu’en Algérie. La France venait d’être libérée de l’occupation nazie, et dans l’empire colonial, des peuples qui avaient souffert et combattu se réjouissaient. Parmi eux, les Algériens.

Dans les cœurs, une idée : si la France retrouvait sa liberté, alors l’Algérie, elle aussi, serait écoutée. Les promesses faites par le général de Gaulle, les discours sur la fin de l’oppression laissaient entrevoir un avenir différent. Ce 8 mai, à Sétif, Guelma, Kherrata et ailleurs, des manifestations s’organisent pour fêter la victoire, et aussi faire entendre une voix longtemps étouffée, celle d’un peuple qui réclame ses droits.

Mais au lieu de la reconnaissance, ce fut la trahison. À Sétif, une altercation éclate entre manifestants et forces de l’ordre. Un jeune scout brandissant un drapeau algérien est abattu. Des affrontements éclatent et l’armée française, appuyée par des milices, lance une répression impitoyable. Des milliers d’Algériens sont tués.

La joie se change en deuil. L’espoir devient désillusion. Ce jour qui aurait dû symboliser la victoire de la liberté s’imprime dans la mémoire collective algérienne comme le début d’une prise de conscience tragique : la France ne leur accorderait ni liberté, ni égalité, ni fraternité.

Il faudra deux semaines pour que la réalité du crime soit connue. Dénoncée dans l’Humanité du 11 mai, l’article est censuré mais diffusé en tract par le PCF.

Pour les Algériens, le 8 mai 1945 ne marque pas la fin d’une guerre, mais le début d’une autre : celle pour leur propre indépendance. Je souhaite remercier madame Michèle Picard pour sa reconnaissance de l’autre 8 mai 1945 à chaque commémoration.

Depuis le début de ce mandat 2020-2026, notre opposition municipale souffre d’un fonctionnement chaotique où démissions, divisions et absences sont la règle.

La réunion publique de restitution de la consultation citoyenne « Mieux vivre en tranquillité à Vénissieux » a créé l’évènement !

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