UNE POLITIQUE DU LOGEMENT EQUILIBREE
La lettre des élus communistes et apparentés N°37 - octobre 2016
Article mis en ligne le 27 octobre 2016

par Pierre-Alain Millet

Le conseil municipal vient de valider l’autorisation de construction de deux projets immobiliers (Victor Hugo et Charréard) qui contribuent à la diversification de l’offre de logement sur la ville, permettant des réalisations de petite taille en accession libre.

Ces projets correspondent à l’engagement de la ville dans le PLU-H, d’assurer une maitrise du développement immobilier dans le respect des quartiers et de leur histoire.

Avec l’ambition d’une ville verte, un travail est effectué en direction des promoteurs et de la Métropole, pour un développement équilibré de notre ville.

Sur un autre sujet du PLU-H, nous tombons d’accord avec la Métropole pour ralentir la construction autour de 400 logements par an.

Mais comment y parvenir alors que le foncier disponible et le marché conduisent si on ne s’en occupe pas, à faire beaucoup plus ? Le président de la Métropole, interrogé par notre maire, ne donne aucune réponse… alors que le PLU-H ne permet pas au maire de refuser un permis sous prétexte que l’objectif maximum de construction serait atteint.

C’est pourquoi dans les cœurs d’îlots résidentiels existants ou les zones remarquables de l’étude patrimoine, nous réduisons fortement la constructibilité pour que les promoteurs ne trouvent plus d’intérêts, et nous travaillons pour permettre une construction équilibrée avec une part de pleine terre, en bord de rues, à proximité des axes de transports. Et c’est justement ce que nous faisons dans ces deux opérations.

En revanche, alors que de nombreuses communes ont interrogé la Métropole sur sa contribution aux équipements communaux rendus nécessaire par le développement de l’agglomération, la réponse est sans équivoque et négative.

Le deuxième chiffre en débat dans le PLU-H est celui du logement social. La Métropole veut limiter la construction à 100 logements sociaux par an, autant dire en tenant compte des 1000 démolitions prévues, une nette réduction du parc existant.

Oui, nous avons besoin d’accession diversifiée et la Ville y contribue, mais nous avons aussi besoin de répondre aux 2000 Vénissians demandeurs de logement social à Vénissieux.