Subvention Mayotte.Le 26 décembre dernier, le préfet de Mayotte a révisé son bilan de 35 à 39 morts, avec plus de 4 000 blessés, dont 124 grièvement. Mais le bilan est certainement beaucoup plus élevé et difficile à estimer en raison des traditions musulmanes qui prévoient des inhumations rapides.
Les autorités mahoraises ont très vite laissé entendre que l’essentiel des victimes habitait dans des bidonvilles occupés par des clandestins comoriens des autres îles. Alors que l’île est dévastée et que les secours cherchent encore les victimes, Bruno Retailleau déroule déjà ses obsessions habituelles : le contrôle migratoire et les expulsions. Oublié le délai de décence, exit le dérèglement climatique, ce qui préoccupe Bruno Retailleau à Mayotte, ce sont les migrants qu’il reste à expulser. Où est la France des droits de l’homme ? Le gouvernement Bayrou, Bruno Retailleau, Manuel Valls et Sébastien Lecornu parlent d’une reconstruction de Mayotte fondée sur des expulsions et une lutte résolue contre l’immigration clandestine.
La France ne devrait-elle pas proposer une coopération internationale avec les pays voisins d’Afrique et d’Asie ? La reconstruction et le développement de Mayotte ne résident-ils pas dans le développement de tout l’archipel ?
Vénissieux apporte une subvention de 30 000 € au profit de l’association du Secours Populaire Français pour venir en aide à la population mahoraise sinistrée. Une solidarité envers toutes les victimes du cyclone Chido, comme elle l’a fait pour les sinistres qui ont eu lieu ces derniers mois en Syrie, en Turquie, au Maroc, etc.